J’ai mis environ 2 ans avant de pouvoir prendre en photo une fleur de la famille des Brassicacées (Crucifères), entre les choux qui ne fleurissent pas (dans le jardin) et les fleurs sauvages qui ont une période de floraison courte, cette famille résistait à la prise de vue.
Il faut dire que le chou brocolis ne mettait pas vraiment en évidence les fleurs sans un bon objectif macro.
C’est l’Alliaire officinale qui me permet donc d’ouvrir cette nouvelle famille importante dans l’approche de mon site : elle a 4 pétales.
Une fois la photo prise, j’ai démarré mon aquarelle devant l’écran de l’ordinateur. Après une première approche qui vise à rendre la réalité, j’ai repris les couleurs en exagérant certains tons afin de rajouter un peu d’émotion dans cette capture rapide (sans dénaturer toutefois l’esprit de la plante).
La rhubarbe derrière le dessin ne fait pas partie de la famille des Brassicacées, mais des Polygonacées elle fera sans doute l’objet d’une prochaine aquarelle (ou de confitures*).
*Chez la rhubarbe, les feuilles sont toxiques, mais les bâtons sont consommables.
La Julienne des dames avec son parfum délicat relève sensiblement le niveau de la famille ! Dommage pour toi, je viens de lire qu’elle est assez peu fréquente dans le Nord.
Un regard distrait pourrait la confondre avec la lunaire, les siliques par contre ne laissent aucun doute.
Bonjour Foise,
En effet je ne pense pas avoir croisé du regard cette « Julienne », surtout avec cette robe parme, je m’en serais souvenu.
Mais peu fréquente ne veut pas dire introuvable, je sais que tu est la spécialiste pour débusquer des raretés dans des endroits inattendus.