Bretagne Buissonnière avait fait un article sur les orchidées des dunes de Keramma, cela m’a donné envie d’aller voir cet espace naturel situé dans le Finistère Nord.
En août, j’avais cependant peu d’espoir de voir des orchidacées, mais ce site contient de nombreux genres, ce qui permet de satisfaire la curiosité des photographes d’été.
En tête de cet article on voit l’immanquable Anacamptis pyramidalis (Orchis pyramidal) avec sa couleur vieux rose, c’est assez facile de le repérer. Il parait qu’il a une odeur de renard, vu le nombre de lapins qui se trouvent sur place on peut comprendre ce choix défensif.
Un peu plus loin c’est un Epipactis palustris (Epipactis des marais) que j’ai eu le bonheur de prendre en photo dans un état parfait.
Les responsables du site m’ont indiqué que cette orchidée était souvent confondue avec l’Epipactis helleborine. Afin de faciliter la comparaison, voici la photo de cette seconde orchidée prise en 2010 dans un marais de Picardie :
bonsoir Yann et bien tu as eu de la chance d’en trouver encore ! ici il y a longtemps que c’est fini ! en tout cas elles sont belles et on est tellement content de les mettre dans la boite quand on les trouve !
alors il est beau hein, mon arbre ! normal c’est le Ceibo un nom facile à se rappeler pour une fois bonne nuit bises Cathline
Bonjour Cathline,
Visiblement ces Epipactis se logent dans des petits coins humides et abrités, cela leur permet de profiter du bon temps pour faire un peu de réserve. Comme l’Orchis pyramidal, ce sont des orchidées qui montent un peu plus haut qu’une tulipe.
Il est vraiment chouette ton Ceibo, voilà une grande fabacée que je n’ai encore jamais eu l’occasion de prendre en photo.
Cet Epipactis des marais est très beau. J’aurai peut-être l’occasion de le rencontrer l’année prochaine.( est-ce masculin ou féminin ? ) Dans mon livre de référence, il porte aussi le nom d’Helleborine palustris. De là vient peut-être la confusion avec Epipactis helleborine.
Tu parles de site et de responsables! S’agit-il d’un parc protégé?
Bonjour Christine,
C’est toujours difficile pour moi de savoir si c’est du masculin ou du féminin (ou du neutre pour le latin).
Comme tu le sais sans doute, le genre peut varier entre le latin et la langue vernaculaire, à ce titre chaque langue peut revendiquer une vérité différente.
En ce qui me concerne et selon mes sources, j’en ai déduit que c’était du masculin pour le français. Si une autre personne a un avis de spécialiste, je serais heureux de publier son commentaire.
Les dunes de Keremma forment un espace naturel sauvegardé par le Conservatoire du littoral. Sur la brochure il mentionnent ce site Internet : http://www.maisondesdunes.org.
Il y a un point d’accueil au niveau du début du parcours, c’est à cet endroit que j’ai pu avoir quelques éléments d’identification pour l’Epipactis palustris que je ne connaissais pas.
Bonjour,
Vous avez de la chance d’avoir pu voir une telle beauté. La couleur de l’épipactis des marais que vous avez photographié est sublime.
J’ai confondu les deux variétés avant, à cause de l’appellation dans certains livres. Mais les deux sont très distincts par leurs fleurs.
Merci pour la précision avec photos à l’appui.
Bonjour Marie-Madeleine et bravo pour votre blog,
J’ai remarqué aussi que certains livres généralistes ne tombent pas tous d’accord sur les noms des orchidées. J’aime bien partir avec un petit guide papier, sur une plage il est plus facile de le consulter. Ce jour là, je ne l’avais pas sur moi.
En rentrant je compare généralement les photos de mes trouvailles avec d’autres sur Internet, quand cela ne correspond pas et que la photo en vaut le coup j’essaye d’en savoir plus sur les forums.
Finalement, c’est en discutant que l’on a les meilleures expertises 🙂
bonsoir Yann un coucou en passant et un bon week end
chez moi les lotus bises Cathline
Bonjour Cathline,
Merci pour ton passage, je vais aller voir les photos de ce lotus, c’est une fleur à la géométrie si particulière.
Bon weekend
Je suis ravie que tu aies pu aller les voir… en vrai !!! Je n’aurais pas pu les reconnaître comme tu l’as fait et c’est impressionnant… Je n’ai pas eu l’occasion d’y aller et en plus il me faudrait un guide pour pouvoir les repérer… A moins que je ne sache distinguer cette odeur de renard et que mon odorat ne m’amène à la plante… On peut r^ver, non !
Le problème avec les orchidées sauvages, c’est que l’on cherche des fleurs de la taille d’un phalaenopsis dans la nature et que c’est ça qui nous fait passer à coté de fleurs insignifiantes de loin.
Les voir en photo sur un blog, n’arrange rien car en utilisant l’objectif macro elle prennent des tailles gigantesques alors que c’est vraiment tout petit.
Encore merci de m’avoir fait découvrir ce site, j’ai fait un peu de route, mais cela valait le coup.