Dimanche dernier c’était le Festival BD des éclaireuses et éclaireurs à Saint-Gobain, j’y étais invité avec d’autres dessinateurs de la Lanterne à BD.
Je savais qu’en traversant les bois en voiture, il y avait une petite chance de croiser une orchidée sauvage sur la route.
Quand les deux cotés de la route se sont tapissés de ces pointes blanches, j’ai compris que j’étais tombé sur un endroit exceptionnel. La floraison venait de commencer ce qui était le moment parfait pour prendre des photos, il y avait du choix pour les angles de vue !
Une constellation d’orchidées sur environ 500 mètres c’était la première fois que je voyais cela.
A priori le genre était dactylorhiza (Orchis), ensuite il faut se méfier car dans une même colonie il peut y avoir plusieurs espèces comme des dactylorhiza maculata ou dactylorhiza fuchsii ou d’autres croisements subtils. En gros, sans livre de botanique sur place, il faut être expert.
Bon c’est vrai maintenant il y a également l’application Pl@ntNet pour les fanas du mobile.
Pour les autres on regarde les feuilles au raz du sol qui ont généralement des points, c’est bon signe.
Ces particularités lui donnent un avantage sur les herbes hautes quand le talus est entretenu ou dans une pâture.
Une fois la floraison terminée on ne va plus voir grand chose et tout va finir par retourner sous terre pour ressortir à la prochaine saison.
Alors j’ai pris des photos le matin et comme j’avais tout mon matériel, j’en ai profité pour faire une petite aquarelle :
Quitte à me répéter je dois signaler qu’il est inutile de tenter de replanter ces orchidées sauvages. Elle vivent connectées à de longs réseaux d’hyphes : Les champignons leur fournissent une partie de leur alimentation.
On doit les protéger en respectant leur habitat instable à la lisière de la forêt ou dans les pâturages entretenus à la bonne hauteur par les animaux.
bonjour Yann
ouah ! la chance
je sais ce que tu as pu ressentir car je suis tombée l’année dernière à la même époque sur une parterre non pas d’orchidée mais d’asphodèles que je n’avais jamais vus en vrai ! que du bonheur !
ton dessin est très réussi !
chez moi plus modeste, la fleur de d’artichaut mais intéressante quand même
j’en ai laissé fleurir volontairement juste pour le plaisir !
bon week end bises Cathline
Bonjour Cathline,
Merci pour ton compliment, c’est vrai que j’ai une passion pour les orchidées sauvages et que j’ai savouré ce moment.
Pour autant je t’assure que pendant les vacances, cela m’arrive de m’arrêter devant un champ d’artichauts pour prendre quelques photos de cette fleur si étrange (un gros chardon en fait).
Bonne semaine,
Yann
bonjour Yann
merci de ta visite
cette année je n’ai pas couru la campagne pour photographier les orchidées ou les papillons car j’ai un souci de santé avec ma prothèse de genou droit qui se descelle à nouveau ! une intervention compliquée se profile à nouveau à cause de la greffe du tendon rotulien ! prévue pour octobre ! je ne sais pas si je m’en sortirai un jour de tout ça, mais ça ne sert à rien de se lamenter personne ne va y aller à ma place ! alors en attendant je continue à faire mon jardin à mon rythme ! pour les papillons avec mes 3 buddlïas qui sont fleuris je les ai à domicile hier j’ai vu des « tabac d’Espagne, silènes et flambés » quant aux orchidées il devrait y avoir dans le terrain d’à côté l’orchis bouc il fait que j’aille voir !
il va faire encore chaud alors rester à l’ombre en sirotant une boisson ! je dis ça mais j’ai la bougeotte ! quoique je sais faire la sieste quant ma jambe ne va pas bien !
passe un bon week end bises Cathline
Bonjour Cathline,
Tu as bien raison de rester à l’ombre, je pense que même sans tes ennuis de santé il est conseillé de se mettre à l’abri. Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir un Orchis bouc, tu as bien de la chance d’en avoir un qui pousse pas loin de chez toi. Avec leur capacité d’évoluer dans des terrains fauchés, les orchidées sont capables de s’adapter à des situations avantageuses comme des talus situés au bord des villes.
Bonne convalescence bises Yann
Quelle chance de savoir les reconnaître. je suis plus douée pour les aromatiques mais les orchidées, j’aimerai bien… mais comme je ne sais pas les garder à la maison, peut être qu’elles se cachent à mon approche ! On sait que les fleurs sont vivantes …. et qu’il ne faut pas y toucher !
En vérité sous nos climats elles sont peu voyantes. La plupart du temps on peut passer à pied devant sans les voir. Il faut donc déjà les connaître avant de pouvoir les repérer parmi le reste de la végétation qui les dépasse souvent.
Bonjour Yann! moi je pense plutôt à du dactylorhiza fuchsii à cause du petit v bien pointu au centre de l’échancrure du labelle mais c’est vrai qu’avec le maculata ils se ressemblent beaucoup!
Bel été à toi et j’espère un peu moins bouillant qu’en ce moment!
Merci Claire pour ton oeil d’expert,
Cela se joue effectivement sur un petit détail.
Je me suis équipé d’une application sur mon mobile pour la prochaine fois, je ne l’ai pas encore testé mais ça peut être intéressant de voir si c’est performant.
Pour ce qui est du soleil brulant, je me suis équipé d’un chapeau de paille, ça peut servir 😉
Bonjour
Merci pour ce partage magique … le mot n’est pas trop fort vu que je n’en rencontre jamais!
Je suis certain qu’il doit y avoir de magnifiques coins à orchidées en Belgique. Pour les trouver il y a quelques règles à savoir.
Il faut qu’elles aient l’avantage du terrain. Chez nous c’est souvent l’action de l’homme ou des animaux qui permet d’éclaircir une pâture ou un talus et de faire fonctionner leur petits panneaux solaires au raz du sol 🙂
Si la végétation repousse trop haut pendant plusieurs années les réserves vont se tarir et la plante ne sortira plus du sol. Dans l’autre sens une tonte de type pelouse va broyer les feuilles et ne laissera en vie que quelques graminées et autres plantes communes adaptées à ce traitement radical.
Avec l’habitude on repère assez rapidement la biodiversité d’un talus ça permet de savoir si on va y trouver des plantes intéressantes ou pas.