Habitant St-Quentin en Picardie, j'utilise aquarelles, crayons, photos et quelques autres techniques pour illustrer ce blog et le site espace graphique.
Ce lin rouge est originaire du continent Africain, il est vendu en graineterie pour faire des massifs décoratifs. Il dispose de fleurs un peu plus grandes que le lin cultivé (bleu).
Ayant déjà fait poussé dans mon jardin du Linum grandiflorum (Lin rouge à grandes fleurs) je disposais de quelques photos pour la documentation de cette aquarelle.
De la famille des Linacées, il n’est pas souvent cité par rapport au lin cultivé Linum usitatissimum qui a fait la richesse des tisserands par la qualité exceptionnelle de ses fibres et un processus de fabrication relativement simple (voir ici pour les détails).
En réalisant le dessin, j’ai exagéré la taille de la fleur pour pouvoir mettre en évidence le détail des pièces florales. C’est à ce moment que j’ai constaté la présence de nervures particulières sur les pétales. Difficiles à rendre à l’aquarelle, j’ai essayé sans succès le crayon aquarellable pour finalement prendre un crayon semi-gras qui me semblait plus adapté.
Dans ces moments là, on se demande comment peuvent faire les graveurs pour créer toutes ces ciselures courbes et parallèles alors qu’un simple délié réalisé avec un crayon est déjà difficile à maîtriser…
Voici la première planche de ma petite bd écrite sur la base d’une histoire familiale. Mon arrière grand-mère Gabrielle Peltier et sa fille Elise quittent la ferme d’Urvillers pour vendre fruits et légumes sur le marché de Saint-Quentin.
Les choses vont se bousculer dans cette journée historique…
Avec ce petit tour en charrette, je vous souhaite à tous une bonne année 2015 !
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Jeudi 8 janvier 2015, voici la seconde page, avant que les ombres soient posées :
La fraise Duchesnea indica (fraisier des Indes) n’est pas vraiment comestible, sauf si vous êtes perdu en forêt et que vous n’avez que cela pour survivre (elle provoque des désordres digestifs).
Elle se différencie de nos fraises des bois par la position dressée de la fraise en bout de tige.
Elle arrive à murir même en décembre, la preuve en image…
C’est vrai qu’elle pas bien grosse et qu’elle se loge dans des endroits un peu abrités (au pied des murs et à couvert d’autres plantes), ce n’est pas la seule Rosacée qui fait de la résistance, vu que certains rosiers sont encore en fleurs.
La partie charnue rouge est un faux fruit, les fruits étant les petits akènes qui tapissent la surface.
Duchesnea indica est une espèce qualifiée d’invasive en Belgique on comprend qu’à fructifier en hiver elle à un gros avantage sur la fraise des bois.
L’hiver étant doux, j’en ai profité pour faire une petite balade.
Le gel est arrivé brièvement puis a rebroussé chemin.
Certaines plantes sont déjà en décomposition alors que d’autres profitent de l’aubaine pour se constituer de solides réserves. Elles se font remarquer par des couleurs insolentes, sorties directement de gros tubes de peintures.
Entre la vie et la mort les contrastes de couleur sont parfois violents, c’est ce qui fait la beauté de ces petits coins perdus.
Mon petit journal graphique
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