Voilà une petite entrée légère pour démarrer les fêtes.
Du croquant du piquant et du goûteux histoire de vous mettre en appétit !
Joyeux Noël à tous.
Voilà une petite entrée légère pour démarrer les fêtes.
Du croquant du piquant et du goûteux histoire de vous mettre en appétit !
Joyeux Noël à tous.
Il faut bien le faire, on m’a conseillé de couper mes bananiers japonais (Musa basjoo) à 20 cm au dessus du sol pour les préparer à l’hiver.
Ce sont les bananiers qui résistent normalement à -15 pour peu que l’on les prépare un peu après la chute de leurs feuilles.
J’ai donc attendu les premiers gels afin que les feuilles s’oxydent et donnent le top départ pour cette opération.
Les feuilles forment un stipe (faux tronc) qu’il faut couper, cela sent vraiment la banane lors de la coupe (je ne m’y attendais pas).
J’ai ensuite placé quelques tuteurs en bambou avec un lit de feuilles, il est conseillé d’employer de la paille pour éviter que la fermentation détruise le cormus situé sous le stipe.
J’ai donc ajouté un peu de fougère au dessus afin de laisser respirer la partie haute sous le voile.
Si tout se passe bien, l’année prochaine je récupère un nouveau bananier !
Voilà plusieurs mois que je travaille sur une huile de grande taille (92x73cm) et il devient difficile d’avoir suffisamment de lumière (du soleil) pour avoir une vision des couleurs correcte.
On peut tout à fait peindre avec une lumière d’intérieur, voir même avec une bougie mais cela ne donne pas du tout les mêmes résultats, l’ambiance sera plus sombre.
J’ai beaucoup de respect pour les peintres qui ont peint avec des bougies la nuit, cela devait être vraiment difficile de respecter les couleurs dans de telles conditions.
Pour le dessin préparatoire, c’est encore jouable. Mais pour les couleurs, j’ai toujours peur de me retrouver le lendemain devant une triste harmonie.
Cela peut être un choix personnel de faire dans le ténébreux.
Comme vous le voyez, j’ai dépassé le seuil de la toile blanche et du crayonné. A certains endroits, il y a même plusieurs recouvrements de couleurs. Ce n’est pas encore très précis, mais je reviendrais plusieurs fois sur chaque détail de ce puzzle (confiant donc…).
La suite au prochain épisode…
On a parfois chez soi un coffret traditionnel pour dessiner des lavis avec de l’encre en bâton et un pinceau en bambou.
Cela peut être un objet de collection, mais on peut également s’en servir, j’ai tenté cette expérience…
Le sujet était tout trouvé car j’avais rentré mon bonsaï avec les premières gelées. Ces arbres en miniature apprécient plus que tout de rester en extérieur. La période la plus dure à gérer est celle de l’hiver où il faut les réinstaller en intérieur tout en leur apportant de l’humidité et de la lumière.
Je ne suis pas non plus un pro du bonsaï, mais je suis attaché à mon petit orme de Chine qui doit avoir plus de 20 ans.
Bon passons au dessin maintenant.
J’ai réalisé en premier un dessin au feutre pour voir quel angle ou cadrage choisir.
Ensuite j’ai le matériel officiel sur la table :
Le bonsaï a été ensuite été posé en hauteur pour avoir une vue de profil.
Il y a sur la table deux kits de peinture, j’ai utilisé le premier qui me semblait plus simple, mais voici le détail des deux coffrets :
En rompant le bâton d’encre on sait que l’on ne pourra plus revenir en arrière. Celui-ci doit être frotté sur la pierre avec une petite quantité d’eau pour libérer ses pigments noirs. C’est bien différent de l’encre de Chine que j’ai l’habitude d’utiliser, ici on démarre avec un noir très fluide.
Ces pigments ont l’avantage de ne pas rester prisonniers dans le pinceau bambou après le nettoyage et permettent une grande amplitude dans les nuances de gris.
Le pinceau qui semble très rustique, retient très bien l’eau. Sa pointe dure ne s’écrase pas comme un pinceau classique mais offre la précision d’une pointe de feutre. On sent bien que c’est l’outil idéal pour faire de la calligraphie.
J’ai démarré les volumes avec une encre assez délayée vu qu’il n’y a aucune possibilité de revenir en arrière. Avec plus d’expérience j’aurais sans doute pu réduire le nombre de touches.
Il faut prévoir une feuille de papier à coté pour tester des touches de couleur, car la pierre noire qui serre de palette ne permet pas de voir ce que l’on prépare.
J’ai contourné le problème en montant progressivement les parties sombres et en ajoutant à chaque fois un peu plus d’encre dans mon mélange.
Voilà, ça c’est fait…