Le Dracaena est une des plantes d’intérieur qui demande le moins d’eau, il traverse sans difficultés un départ en vacances alors que d’autres auront déjà perdu de nombreuses feuilles.
Un arrosage faible et régulier (une fois par semaine) dans une pièce lumineuse lui va très bien.
Son nom que l’on peut traduire par Dragonnier vient des gouttes de résine qui peuvent se colorer en rouge en séchant.
En intérieur la floraison est plutôt rare, pourtant les photos de cet article sont là pour en témoigner.
Celui-ci dispose d’un tronc d’une vingtaine de centimètres et fait environ 1m50 de haut. Probablement un Dracaena massangeana du fait de ses feuilles panachées au centre. On notera que la couleur se diffuse en barres parallèles comme la plupart des monocotylédones.
Il fleurit chaque année réalisant plusieurs inflorescences en épis, qu’il convient de les couper afin de ne pas risquer la perte de la plante. Le parfum digne des Asparagacées ressemble à une odeur puissante d’oignon ce qui est assez incommodant si vous n’aimez pas le parfum du Lis.
Les fleurs produisent également des gouttes de résine poisseuses qui vont tomber sur les feuilles ou sur ce qui se trouve en dessous…
Les pièces florales ressemblent à des Lis miniatures (trimères), la plante d’intérieur qui illustre cet article n’étant pas dans son biotope africain, les fleurs arrivent péniblement à maturité.
En milieu chaud et humide le Dracaeana peut filer très haut en s’appuyant sur les arbustes ce qui lui donne l’aspect d’une liane. La coupe du tronc produit des rejets, une propriété qui est exploitée de manière commerciale sous la forme de « Lucky Bamboo », de petits troncs verts que l’on va laisser dans l’eau en attendant de nouvelles ramures. Ce ne sont pas des bambous mais bien des sections de Dracaena.
Selon le nombre de rejets la chance tournera différemment !