Habitant St-Quentin en Picardie, j'utilise aquarelles, crayons, photos et quelques autres techniques pour illustrer ce blog et le site espace graphique.
Le plâtre et la neige, deux matériaux blancs qui se marient bien ensemble.
C’est un moulage d’une main, réalisé avec de l’alginate, un produit que l’on achète en poudre et qui permet de mouler assez facilement des objets complexes avec beaucoup de détails.
L’alginate est faite à base d’algues, ce qui la rend relativement souple lors du démoulage.
Au départ il faut mettre le produit dans un sceau le mélanger avec de l’eau pour obtenir la consistance souhaitée.
On y plonge la main en faisant attention de ne pas créer de bulles. l’alginate chauffe légèrement et se stabilise.
Il faut ensuite retirer la main du moule :
En remuant légèrement la main, on arrive à faire rentrer de l’air et décoller progressivement toute la main. Le moule reste intact, il est possible alors d’y couler du plâtre.
Une fois le plâtre bien pris, il est possible de détruire l’alginate par petits morceaux et ne conserver que le moulage : une belle main en plâtre.
Cela peut servir de base à la réalisation d’une sculpture, mais vous comprendrez que cette méthode demande une grande quantité d’alginate et que pour mouler un corps entier il faut une piscine (et un tuba).
Pour ma part, je me suis un peu amusé avec la neige (l’année dernière), c’est un peu sordide, mais au moins c’est de saison.
Habituellement c’est un peu dur de trouver un modèle dans le jardin à cette saison.
Cette année j’ai trouvé rapidement mon premier sujet d’aquarelle : une pâquerette rebelle.
Je suppose que vu son nom, elle est censée fleurir à partir de pâques. De toute façon elle n’est pas la seule à montrer le bout de son nez en ce moment. Le bouton d’or, les rosiers et même certains arbres sont encore/déjà en fleurs.
La luminosité n’est pas là, mais pour certaines fleurs, des critères de température suffisent à mettre en route un nouveau cycle de floraison.
Cette « Daisy » formait un impact jaune et blanc au milieu de la pelouse, je l’ai mis en pot afin de pouvoir la poser sur une table et éventuellement l’arroser si l’aquarelle n’était pas finie en une séance (ce qui a été le cas).
Comme je l’ai dit précédemment, je n’aime pas trop les natures mortes.
J’ai essayé de dessiner le double mouvement en spirales inversées qui caractérise les astéracéees mais c’est bien plus petit qu’un gerbera alors mon pinceau chinois a eu un peu de mal.
Voilà trois fruits qui semblaient bien étranges, gros comme des œufs d’autruches et des couleurs un peu artificielles.
Les stries gravées dans la longueur semblaient être des décorations faisant penser à de l’artisanat africain.
En me documentant, j’ai appris que j’étais en présence de trois gousses de Baobab décorés !
Je n’ai pas pu résister d’en ouvrir une, afin de vous faire partager cette vue de coupe (coriace la coupe).
La gousse révèle de nombreuses graines qui sont ici un peu déshydratées, mais on peut voir néanmoins la structure interne de ce fruit étrange.
Bien entendu je ne sais pas à quelle variété j’ai affaire, il faudrait pour cela planter une graine.
Ces graines germent après un rude traitement, comme le passage dans l’estomac d’un éléphant ou éventuellement de l’eau bouillie, j’ai essayé, on verra bien…
Le Baobab est de la famille des malvacées, comme le coton ou la lavatère, son adaptation au climat et sa taille en fait une figure reconnue de tous, mais finalement si peu connue en dehors des contes pour enfants.
La prochaine fois on verra comment dessiner un mouton 🙂
Mon petit journal graphique
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