Tous les articles par Yann

Habitant St-Quentin en Picardie, j'utilise aquarelles, crayons, photos et quelques autres techniques pour illustrer ce blog et le site espace graphique.

Sensitive en fleur

Après le népenthès et les plantes carnivores, l’anémone de mer qui n’est pas une fleur, voici la sensitive une Fabacée (pois) très particulière.

Les feuilles de cette plante se referment en une moins d’une seconde si on les touche (ou si on arrose) c’est la Thigmonastie. Elle se ferment également à la nuit tombée sous le principe de la Nyctinastie (comme chez le liseron).

L’ouverture est moins rapide mais se fait néanmoins à vue d’œil, le matin notamment.

Quand on sait que cette plante fait partie de la même famille que l’Entada un haricot géant qui peut tordre un arbre on se dit qu’un croisement n’est pas souhaitable.

Bien entendu j’ai voulu prendre en photo l’ouverture et la fermeture de ces feuilles, mais le chat a bien compris que cette plante était amusante à bricoler. Les feuilles se sont refermées, pour l’animation en image par image cela devenait lourd, mais voici le résultat : Animation de la sensitive

Finalement j’ai eu le droit à une magnifique fleur violette qui ne laisse pas de doute sur l’apparentée au Mimosas.

Pour les enfants, cette plante est plus sympathique qu’une Drosera (plante carnivore), la fermeture des feuilles est plus impressionnante et ne dure jamais longtemps. Il ne faut pas en abuser et surtout bien arroser la plante.

Pot de sensitive

Coucher de soleil en live

J’ai pris cette photo il y a moins d’une heure, c’est donc presque du Live !

Il y a certains couchers de soleils qui donnent envie de faire de la peinture, mélanger du orange pur, du bleu avec des grands gestes sur une toile.

J’ai juste réduit un peu la cellule lumineuse de mon téléphone, histoire de donner un peu plus de saturation.

Ce soir je n’étais certainement pas le seul à prendre des photos.

Perdu dans le labyrinthe de sable

Après le camouflage des papillons, voici un petit crabe qui sait également bien se cacher.

Il faut dire qu’il n’y a plus beaucoup d’eau et que le coin grouille de monde.

Chacun fait comme il peut mais certains ne sont pas très discrets comme ces petits gastéropodes qui ont l’estomac dans les talons et se mettent à tracer un labyrinthe de sable afin de me perdre.

Labyrinthe de sableTout le monde sait que quand on est perdu dans un labyrinthe, il faut choisir une règle (exemple : toujours à droite) ce qui permet de sortir en courant et sans se prendre la tête.

Bien entendu il ne faut pas que le plan soit changé en cours de route, sinon cela ne marche plus. A noter que dans ce cas un fil n’est pas plus utile.

Je n’ai pas rencontré de méduses, mais une anémone de mer qui marchait sur la tête.

 

Anémone de mer

Phytolacca americana : Chronique d’une recherche avancée

C’est une grande plante qui pousse « spontanément » dans mon jardin et que je n’arrivais pas à identifier.

Au départ ses feuilles m’ont fait penser à un Datura, mais rapidement les petites fleurs en grappe m’ont orienté vers une autre piste.

J’ai alors utilisé un moteur de recherche d’images avec quelques caractéristiques évidentes :

  • Ovaire supère (les pétales sont clairement en dessous de l’ovaire)
  • Petites fleurs blanches en grappe
  • Feuilles lancéolées

Et j’ai trouvé le « Phytolacca americana » ou Raisin d’Amérique, c’est là que j’ai compris que cela correspondait à un reportage que j’avais vu à la télé sur cette plante invasive.

Vu que les graines sont petites, il est facile pour les oiseaux de les déplacer, pourtant cette plante devient vite grande, ses feuilles « ovales lancéolées » couvrent bien le terrain, ne laissant aucune chance a des plantes plus lentes.

A priori les feuilles peuvent se consommer cuites (je n’essayerais pas) et les baies peuvent servir de teinture.

Je l’ai pris en photo pour le souvenir car je ne compte attendre de voir tomber les graines sur le sol, il sera sans doute trop tard.