Tous les articles par Yann

Habitant St-Quentin en Picardie, j'utilise aquarelles, crayons, photos et quelques autres techniques pour illustrer ce blog et le site espace graphique.

Le secret de l’Edelweiss

Ce bouquet d’Edelweiss m’a tout de suite plu, au point d’en faire une petite peinture (acrylique et crayon gras).

Peinture d'Edelweiss

J’avais déjà dessiné quelques Astéracées et logiquement je devais classer ensuite l’Edelweiss avec les marguerites.

Les marguerites et les tournesols sont composés de minuscules fleurs collées les unes aux autres, avec sur le pourtour des fleurs en languette que nous prenons pour des pétales.

Capitule de tournesol
Tournesol en gros plan

Hors chez l’Edelweiss le principe est récursif il se produit deux fois : Sur deux niveaux.

Les niveaux se ramassent les uns sur les autres sur quelques millimètres de hauteur,  un vrai travail d’orfèvrerie.

Des bractées qui ressemblent à des pétales viennent compléter le tableau pour nous donner cet aspect étoilé.

Astéracée radiée ou tubulaire ?

Les minuscules fleurs de l’Edelweiss sont tubulaires, il n’y a donc pas de fleurs en languette sur le pourtour, ce sont les bractées (qui ne sont pas des fleurs) qui forment les rayons.

Nous sommes donc plus près de l’artichaut (tubulaire) que de la marguerite (radiée).

Les papillons rois du camouflage

Ce Spilosoma lubricipeda s’y connait en papier peint.

C’est complétement improbable de trouver un motif aussi raccord, même dans un magasin de bricolage !

Cela doit être un papillon de nuit, qui ne néglige pas son camouflage, histoire d’être un peu tranquille le jour.

Vu que je suis parti sur les papillons, alors autant continuer avec d’autres qui étaient proches de mon objectif au moment ou j’allais prendre mes photos.

On ne résiste pas à immortaliser ces instants fugaces, quand il veulent bien se laisser observer…

Arctia caja
Arctia caja
Chenille
Chenille
Vulcain sur une Valériane à Locronant
Vulcain sur une Valériane à Locronant

Un régime de bananes à Batz

Pour faire plaisir à mes lecteurs(trices), voici une petite carte postale de l’Ile de Batz et son jardin exotique.

Voici donc une belle preuve que les bananes poussent en Bretagne, ce bananier est vraiment en bonne santé.

Je n’ai toujours pas compris comment cette fleur pouvait transmettre le matériel génétique aux fruits (les bananes) qui se trouvent à plusieurs dizaines de centimètres des pièces florales. Mais promis, je vais me renseigner*.

Dans ce jardin exotique on trouve également des Protéas comme ces Leucadendrons aux couleurs flamboyantes. Mais également plein d’autres végétaux qui ne gèlent pas sous ce climat protégé par la mer.

Protea Leucadendron Cela vaut vraiment la peine de prendre le bateau et de faire un petit tour sur cette île.

* Les bananiers sont de la famille des Musacées.

Une bonne impression de Giverny

Si vous suivez régulièrement mon blog, vous avez sans doute remarqué mes déboires graphiques sur une aquarelle et une huile sur le thème des nymphéacées.

Comme j’aime bien me documenter je suis passé au musée de l’Orangerie situé au jardin des tuileries. Les couleurs des tableaux étaient bien différentes de celles reproduites dans les livres et bien entendu les petites images d’Internet ne peuvent rendre en rien un panorama pictural.

Intrigué par le blog d’Ariane sur Giverny et du célèbre jardin du peintre Monet, je me suis dit que là aussi, il faut venir sur place pour se faire une idée de l’atmosphère du peintre.

Donc action, départ pour Giverny !

Moi qui suis habitué aux photos en macro, je me suis très vite rendu compte que le jardin n’était pas conçu pour la miniature, mais pour des paysages avec un cadre assez large.

Comme le souligne Ariane sur son blog, il vaut mieux passer après la pluie, ce qui a été le cas lors de mon arrivée.

Les fleurs venaient de boire, les couleurs étaient à leur saturation maximale.

Datura Giverny

De plus les nymphéas étaient en fleur ce qui était encore plus sympa.

Nymphéa Giverny

Il y a des superbes gouttes de pluies sur les feuilles, j’ai appris plus tard, lors de l’émission Secret d’histoire que Monet les faisait retirer.

Il est vrai que quand on peint ces feuilles, les gouttes demandent une précision qui n’est pas vraiment compatible avec la touche picturale de l’impressionnisme.

Nous ne sommes pas dans la peinture flamande comme le mariage Arnolfini de Jan van Eyck qui place un miroir concave en arrière plan pour refaire un tableau en miniature et déformé…

Chaque goutte d’eau sur la feuille de nymphéa est un miroir concave qui réfléchit et déforme le ciel, ces gouttes ont également une transparence qui laisse voir la couleur du support : la feuille verte.

Donc, coté désespoir du peintre ces gouttes ne sont pas une partie de plaisir.

Pont à giverny

Alors c’est vrai, je n’ai pas sorti ma boite d’aquarelles, j’ai fait comme tout le monde, quelques photos en souvenir de cet endroit merveilleux.

A noter qu’aucune plante n’a été maltraitée lors de ce reportage photo 😉