Il m’arrive souvent de m’émerveiller devant des fleurs communes. Cette fois voici un fruit exotique qui n’a rien de commun sous nos climats.
Si vous avez une petite idée, histoire que je puisse lui donner une étiquette…
Il m’arrive souvent de m’émerveiller devant des fleurs communes. Cette fois voici un fruit exotique qui n’a rien de commun sous nos climats.
Si vous avez une petite idée, histoire que je puisse lui donner une étiquette…
Vu que c’est les vacances, un peu d’exotisme ne fait pas de mal. Voici un fruit un peu étrange qui contient les graines du Roucou.
Le fruit sec du Bixa orellana est hérissé de petites pointes avec une couleur rouge sombre.
J’ai profité d’un rayon de soleil pour sortir ce rameau de Roucou et l’identifier. Il fait parti de la famille des Bixacées.
Son pays d’origine est l’Amérique centrale, il y a peu de chance que les graines poussent dans mon jardin 🙂
Je ne pensais pas voir une orchidée sauvage en cette saison avec une floraison si parfaite.
La présence de guêpes sur l’Epipactis à large feuilles indique que le nectar est juste à point. Cette orchidée fait environ 80cm de haut et produit des petites fleurs qui ressemblent (en miniature) à celles d’un Cymbidium.
Les feuilles ont une forme de lance et sont relativement larges pour une orchidée. La plante porte sur la même hampe des boutons, des fleurs et des gousses de forme ovale.
C’est à ma grande surprise que le nom de Népenthes est utilisé pour décrire le Pavot dans l’Odyssée. Il est vrai que pour un moustique l’exploration de l’urne du Népenthes se traduit sans doute par une tragédie similaire aux mammifères qui tenteraient de consommer les fruits du pavot.
Je parle du fruit et pas des graines, vu que c’est le fruit du pavot qui « pleure » du latex comme le ferait votre ficus d’appartement, un pissenlit et je ne sais trop quoi d’autre encore 🙂
J’ai donc soulevé une grosse documentation pour constituer ma nouvelle rubrique sur les Papaveracées. Le vrai problème était pour moi de faire une aquarelle à partir d’une plante qui ne garde pas ses pétales longtemps après la coupe, c’est une fleur qui n’a pas sa place chez le fleuriste, sauf de superbes reproductions en tergal.
Pour ma part j’ai préféré un agrandissement d’une photo d’un pavot somnifère comme base, c’est moins agréable, mais bien plus stable.
Je n’ai pas résisté à rechercher ensuite sur le blog d’aquarelles de Claire Felloni une aquarelle sur le pavot, j’ai constaté une fois de plus mon manque de précision dans les détails.
C’est un métier, je dois rester modeste.
Je terminerais sur la description de la couleur du pavot somnifère, dans certains livres il est blanc, dans d’autres il est lilas. Je ne trancherais pas la question, il y a sans doute des variations.