En classant les familles botaniques par nombre de pétales, je ne pouvais pas faire l’impasse sur les nymphéacées.
En effet après la Ficaire Fausse renoncule qui présente 8 pétales, j’ai bien du mal à trouver un représentant avec une géométrie stable au dessus.
Je lorgnais donc du coté du nymphéa qui va royalement se stabiliser à 28 pétales (pour celui de cette aquarelle).
Bien qu’habitant dans une ville traversée par un marais (et il y a des nymphéas) il n’est pas forcément évident de les prendre en photo. Celui-ci est le fruit de la composition d’un jardinier sur les bords de Loire.
Après avoir recherche dans la documentation, je pense que cette fleur rose est un Nymphéa ‘Attraction’.
La lettre phi serait une composante du mot « nénufar » ce qui est un appel direct au nombre d’or (1,61803399) en cherchant bien la fleur doit obéir à une répartition basée sur ce nombre.
Plus sérieusement, la nymphe personnage légendaire et aquatique nous donne plus de pistes pour la sémantique du nymphéa. A vouloir trop s’approcher de ces fleurs on finit bien souvent par tomber dans l’eau, la nymphe est donc bien gardée.
Je termine cet article en remerciant Claire Felloni pour ses explications sur le fond sombre dans ses aquarelles.