J’ai longtemps fui comme la peste cette famille botanique, ce qui peut un peu expliquer mon intérêt tardif.
J’ai choisi d’illustrer les Apiacées (Ombellifères) avec la Berce commune également connue sous le nom Heracleum sphondylium.
On en trouve un peu partout en août. Avant l’identification je ne savais pas son degré de toxicité, j’ai donc pris des gants.
Selon certaines sources elle est comestible et rentre dans la composition de différentes recettes, pour d’autres elle est faiblement toxique car elle contient un agent qui sensibilise la peau au soleil.
Ce qui est certain c’est qu’il ne faut pas la confondre avec sa soeur géante, la Berce du Caucase qui est assurément dangereuse.
La Berce Commune qui porte bien son nom se trouve assez facilement. Dans la famille des Apiacées (Ombellifères) on aime bien les bordures de champs.
En même temps que la Berce j’ai cueilli une angélique des bois, au bout d’une heure sans eau et au soleil, les têtes de l’angélique se recourbaient alors que la Berce semblait ne pas être affectée par ce dur traitement. Elle dispose en effet d’une tige légèrement cannelée ce qui lui donne de la « tenue ».
La Berce commune à une ombelle qui forme un beau plateau plat alors que l’angélique a une terminaison florale plus proche de la demi-sphère.
Il y a bien entendu d’autres petit détails de botanistes pour faire la différence. Pour moi la méthode du dessin m’a permis d’apprendre en détaillant les pièces florales.
(Un clic sur l’image pour agrandir).