Voici une petite aquarelle du samedi, j’ai un peu loupé l’ellipse du bassin, mais c’est pas grave, je la publie quand même.
Bon dimanche à tous.
L’année dernière j’avais mis en couleur mes planches de BD avec Photoshop une opération un peu fastidieuse mais qui a le gros avantage de pouvoir revenir en arrière en cas de pépin.
Cette année je me suis lancé un nouveau défi : La mise en couleur à l’aquarelle avec un encrage direct !
C’est une opération que je faisait déjà en séances de dédicaces. On imagine mal un dessinateur venir avec un logiciel et une imprimante pour dédicacer un album !
Néanmoins pour réaliser un planche complète à l’aquarelle et l’encrer sur le même support c’est une autre affaire…
J’ai quand même doublé mon crayonné en le décalquant sur une autre feuille avec un critérium aux mines bleues. C’est sur cette planche que j’ai appliqué l’aquarelle, puis l’encrage noir réalisé au feutre noir permanent.
Le feutre est moins dangereux que l’encre de Chine, il ne coule pas et sèche immédiatement. Par contre il faut bien choisir un feutre pour éviter de voir son travail disparaître au bout de quelques années d’exposition au soleil.
Cette histoire sera intégrée au collectif N°7 de La lanterne BD.
Il y a des jours ou la nature nous donne des cours…
J’ai beau analyser cette aquarelle dans tous les sens, il faut reconnaître que c’est fait dans les règles de l’Art !
Pour faire une bonne aquarelle on utilise en général :
Pour le support :
Pour certains travaux on va incliner légèrement la surface afin d’éviter que l’eau stationne à l’endroit du dépôt. (le chemin a une légère pente c’est parfait).
Pour le travail « dans le mouillé » on va humidifier préalablement le support avant d’y déposer des pigments – Oui c’est également le cas…
Les pigments :
L’outil :
La technique :
On aura donc bien compris qu’une bonne aquarelle ne doit rien au hasard.
C’est sur le chemin du Musée du Louvre à Lens, sur un sol battu par la pluie que se sont formées ces belles aquarelles.
Non seulement c’était beau, mais en plus il était possible de reconnaitre la plupart des feuilles par impression.
Je ne sais pas si c’est de aquarelle, de la photo, de la lithographie ou un peu des trois, en tout cas, ce n’était pas l’oeuvre d’un amateur, j’ai immédiatement reconnu le style de dame nature !
Pour ma part, c’était un peu moins glorieux, sous la pluie il était difficile de sortir mon mobile et faire les quelques réglages qui s’imposent. Au final, je n’ai pas réussi à donner toute la force de ce happening végétal !
Voici la troisième étape de ma petite carte postale de Bruges. Suite à certains de vos commentaires, il m’a semblé utile d’enrichir l’aquarelle par un peu de crayon de couleur.
Comme je l’ai indiqué plus on s’approche de la fin plus le risque est grand de tout détruire.
Pour m’aider un peu j’ai été voir les peintures de Carl Larsson qui ont comme propriétés d’avoir un dessin très précis et une mise en couleur bien saturée.
Bon je suis loin du talent de cet artiste, mais il faut bien se trouver des repères…
Par rapport à la dernière étape, j’ai un peu plombé le premier plan, pour mettre en valeur le Beffroi. C’est également plus proche de ma photo d’origine prise depuis un bateau.
Bon c’est promis c’est mon dernier post concernant ce dessin 🙂