Les couleurs ne sont pas très réalistes, mais c’était si agréable de poser du rouge, du vert, jouer avec la rencontre des deux couleurs dans le mouillé.
C’est un peu comme quand deux fleuves de couleurs différentes se rencontrent, on regarde les torsades de couleur qui luttent avant de se mélanger.
J’ai choisi le Solanum jasminoides (Solanum laxum) pour servir d’illustration à la famille botanique des Solanacées.
Il était possible de prendre de grandes stars du potager comme la tomate ou la pomme de terre.
Il était également possible de choisir des plantes diabolisées comme la belladone ou la morelle noire.
Le Solanum jasminoides n’est pas inoffensif, mais qui ne l’est pas dans cette famille ?
Cette plante remplace le jasmin dans des jardins ou les hivers ne sont pas trop rudes en affichant une belle floraison blanche et abondante. La forme donnée à la liane s’étoffe chaque année et permet au jardinier d’orienter les masses.
J’ai utilisé mon nouveau carnet en dessinant sur place, c’est un peu moins précis mais bien plus agréable. Avec le soleil d’août, il faut parfois mettre des lunettes de soleil pour ne pas fatiguer la rétine.
Il n’est pas évident de peindre des fleurs blanches à l’aquarelle, sans mettre un fond plus sombre. De plus il faut installer de petites nuances dans ce blanc sans trahir ce coté immaculé.
Bref on s’amuse bien…
J’ai sans doute mis une louche de trop avec ce fond sombre, mais au moins cela découpe bien la silhouette des fleurs.
Ce qui est intéressant, c’est que l’on retrouve le même problème en faisant la photo, les petites nuances étant souvent écrasées par un réglage contrasté. Il faut alors sous-exposer la photo pour essayer d’avoir correctement les pétales (le fond peut alors paraître plus sombre).
Notre oeil est-il fait pour saisir en même temps des contrastes violents et des demi-teintes ? Ces fleurs blanches sont désespérantes.
Et quand c’est à peu près réaliste, il n’y a rien de plus qu’une fleur blanche…
Après vos commentaires sur le dessin de l’Abbaye de Valloires, j’ai ajouté un moine et des enfants dans cette composition.
Ces personnages représentent une sorte de rencontre temporelle des différents habitants de cette Abbaye, vu qu’elle abrite à présent des enfants.
Je ne rentrerais pas dans les explications historiques, mais j’espère avoir été fidèle avec l’esprit du lieu.
Pour le reste j’ai pris la technique de l’aquarelle car c’est bien plus rapide qu’une palette graphique. C’est juste qu’il n’y a pas de bouton pour revenir en arrière quand une couleur est mal posée ou déborde.
Voici le dessin dans son cadrage officiel :
Mon petit journal graphique
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