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Aquarelle de Circée de Paris ou Circaea lutetiana

La Circaea lutetiana  (Circée de Paris) est une petite Onagraceae (Onagracée) de sous-bois humide que l’on trouve un peu partout en France, sa floraison timide intervient pendant l’été.

L’échelle des fleurs demande un bon objectif macro, la teinte blanc rosée demande également un réglage lumière très fin.

Circée de Paris dans les bois
Circée de Paris dans les bois

Une fois coupées, les fleurs se fanent rapidement ce qui est décevant pour un petit croquis à la maison.

Équipé d’un téléphone portable à 5 Mégapixels, la réussite de la photo était très aléatoire, chaque année j’essaye d’avoir une précision plus nette.

Cette fois, je pense que je vais pouvoir démarrer une rubrique dédiée.

La Circée de Paris est une des rares plantes comportant des pièces florales par paires à chaque verticille :

  • Deux sépales
  • Deux pétales à deux lobes
  • Deux étamines
  • Un style avec un stigmate à deux lobes

Concernant la classification par nombre de pétales, cette plante est donc (à ma connaissance) unique dans sa catégorie.

Les Onagracées comme l’Épilobe sont généralement dotés de 4 pétales, c’est donc une espèce très particulière que cette Circaea lutetiana.

Pour aller plus loin que la faible macro de mon téléphone, j’ai réalisé une petite aquarelle en essayant de rendre quelques caractéristiques de cette plante :

  • Stigmate rosé sur un style blanc
  • Pétales blanc légèrement rosés
  • Sépales rosés
  • Fruits en forme de poires vertes, velues sur un axe formant un angle à 45 degrés avec la tige
  • Feuilles ovales (parfois légèrement cordées), opposées
  • Tige hérissée de petits poils
Aquarelle de Circée de Paris
Aquarelle de Circée de Paris

Aquarelle d’une pivoine

Cette aquarelle de Pivoine (Paéoniacées) a une petite histoire.

Je l’ai démarrée dans le jardin, croyant pouvoir terminer la mise en couleur dans la journée.

Comme je l’ai dit sur le blog de Kenza (Thé au Jasmin), j’ai sous-estimé la difficulté liée aux transparences et ombres propres de cette fleur.

La forme forme d’une pivoine ne se lit que grâce aux lumières.

Très rapidement, le soleil a bougé et plus rien n’était identique.
J’ai juste eu le temps de faire une petite photo, histoire de garder une documentation.

La fleur s’est fanée sans que je puisse la remettre dans les conditions d’origine : Fin de l’acte I

Pour me donner un peu de courage, j’ai été à la bibliothèque afin de voir comment les autres peintres avaient pu réussir cette diablerie.

Faire des natures mortes en intérieur évite les modifications de lumière, c’est le cas de nombreux tableaux ou on peut voir des pivoines. J’imagine les problèmes pour éclairer une pièce en lumière artificielle il y a 200 ans et plus.

Parfois l’utilisation du crayon de couleur permettait de renforcer des petits détails.

J’ai repris mon dessin avec de l’aquarelle en appuyant légèrement le crayon de couleur pour les ombres colorées, c’est effectivement sécurisant pour faire monter les tons.

Quand le crayon ne suffisait plus, j’ai rehaussé une dernière fois avec l’aquarelle.

Aquarelle de Pivoine
Aquarelle de Pivoine

Photos de l’exposition

Je suis fier de vous montrer deux photos de l’exposition de mes créations à l’Ecole de dessin.

J’ai encadré mon huile au nénuphar après l’avoir vernie. Ici la notion de vernissage prend tout son sens…

Le totem présentant mes aquarelles a été tendu au sol grâce aux bocaux a confiture (remplis de graines). J’étais un peu inquiet de savoir si le bambou serait toujours vert après une semaine de coupe, mais la couleur a tenu.

L’école m’a fourni un éclairage afin de pouvoir mettre en scène le lieu.

Exposition à l'Ecole Municipale Maurice Quentin de La Tour
Exposition à l’Ecole Municipale Maurice Quentin de La Tour

 

Totem en bambous pour mes aquarelles

La peinture que je voulais présenter lors de l’exposition a été victime d’une avarie (une goutte d’eau à traversé le tableau), comme les restaurations risquaient d’être longues, j’ai décidé de présenter mes aquarelles.

C’est un peu hors sujet, mais cela me permettra de présenter des travaux plus récents.

A la manière de Bretagne Buissonnière et ses recyclages, j’ai coupé plusieurs bambous et utilisée de la corde en chanvre pour faire un totem de présentation.

C’est un prototype réalisé avec un maximum de matériaux naturels, le bambou est vraiment très agréable à travailler.

Voici donc le totem démontable que je vais emmener avec moi pour présenter quelques aquarelles lors des journées BD et du livre Jeunesse de Saint-Quentin :

Totem aux aquarelles
Totem aux aquarelles