Suite à mon article sur le crayonné de la Collégiale de Saint-Quentin, voici en exclusivité le reste du tableau.
La Collégiale est un arrière plan car je voulais peindre les nénuphars du marais d’Isle.
Au niveau botanique c’est un vrai casse tête cette famille, que ce soit sur Internet, dans les revues ou même dans les livres de nombreuses informations contradictoires circulent.
On y apprend que chez les nymphéacées les feuilles et les fleurs restent à la surface de l’eau, ce qui est déjà faux à l’évidence chez le Nymphaea lutea, ce nénuphar jaune et rustique que l’on trouve sur ce plan d’eau.
Pour les feuilles, j’ai été surpris de voir qu’une variété naine plantée dans un bac pouvait avoir des feuilles qui sortaient 10 cm au dessus de l’eau.
Ce qui fait la vraie différence avec un Lotus sacré (Nélumbonacées), c’est en quelque sorte la hauteur des tiges en dehors de l’eau.
Pour le reste, la forme de la fleur du Jaunet d’eau (Nymphaea lutea) est bien différente du Lotus Sacré, ce qui est moins le cas des autres variétés qui peuvent porter à confusion.
Pour ma part je jette l’éponge sur cette partie botanique et sa documentation et je me consacre à la peinture.
C’est un coucher de soleil qui est un prétexte pour utiliser des couleurs saturées, je ne cache pas que j’ai jeté un petit coup d’œil du coté de Giverny, tant il est vrai que les enseignements des impressionnistes sont utiles pour résoudre les questions sur les rapports entre les couleurs à la tombée du jour.
C’est une heure entre chien et loup qui permet beaucoup de libertés sur les ombres colorées.
Il y aura encore des petite retouches avant la signature, mais j’estime cette huile suffisamment avancée pour la publier sur ce blog.
Vous pouvez retrouver les photos qui ont servi à réaliser ce tableau dans la rubrique nymphéacées de mon site.
J’ai repris mes pinceaux (et surtout le crayon) pour faire cette scène de genre (de quel genre ?).
Cela démarre par des photos de nymphéacées, puis une aquarelle, puis à force d’en prendre en photo un peu partout, je suis allé voir ceux de ma ville qui sont nombreux et sont un plaisir à prendre en photo.
Donc le sujet n’est pas le Mont Saint Michel si bien décrit par Bretagne, mais…
La Collégiale de Saint-Quentin.
C’est vrai que sous certains angles on s’y croirait, j’ai mis deux photos côte à côte et l’ombre chinoise et presque identique.
Voilà pour l’arrière plan et surtout comment j’en suis arrivé à ce sujet qui n’est pas habituel chez moi.
Bien entendu cela n’a rien de surréaliste, mais on verra quand j’aurais terminé de peindre à quoi cela va ressembler (vu qu’il faut toujours ressembler à quelque-chose).
J’en profite pour faire un peu de pub pour mon ami Gwenaël. Il a réalisé vaillamment à l’aquarelle un album illustré reprenant des vues uniques et superbes de cet édifice.
Après le Jardin des Plantes, je pensais qu’il serait difficile de remplir une deuxième fois ma carte « mini sim » en une journée. Pourtant ce second jardin botanique est extraordinaire, je ne compte pas le nombre de photos prises.
Déjà au niveau architectural, les serres nous plongent dans un autre univers.
Les plantes exotiques qui s’y trouvent ont pris le temps de s’installer, ce qui n’est pas courant et donne vraiment l’impression de voyager. Il y a notamment la « chapelle » des fougères qui est magnifique dans sa nature prolifique.
A un autre endroit on peut voir des plantes exotiques cultivées par l’homme : café, coton, canne à sucre et une cabosse de cacao sur son arbre, c’est la première fois que j’en voyais une.
Cela prouve que l’on peut faire pousser ces plantes en France, cela me donne un espoir de voir fleurir un jour ma vanille.
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Quelques photos des fougères suite au commentaire de Claire :
Mon petit journal graphique
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