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Cours d’aquarelle naturelle

Il y a des jours ou la nature nous donne des cours…

J’ai beau analyser cette aquarelle dans tous les sens, il faut reconnaître que c’est fait dans les règles de l’Art !

Pour faire une bonne aquarelle on utilise en général :

Pour le support :

  • Une surface plane bien tendue – ok
  • De couleur claire – ok
  • Qui absorbe l’eau – ok
  • Avec un léger grain – ok

Pour certains travaux on va incliner légèrement la surface afin d’éviter que l’eau stationne à l’endroit du dépôt. (le chemin a une légère pente c’est parfait).

Pour le travail « dans le mouillé » on va humidifier préalablement le support avant d’y déposer des pigments – Oui c’est également le cas…

Les pigments :

  • Ils peuvent être extraits de produits naturels – ok
  • Décomposés au moyen de procédés mécaniques ou chimiques – ok
  • Il faut utiliser les pigments les plus proches de la couleur originale du modèle afin d’éviter des mélanges qui seront moins fidèles au niveau saturation – ok

L’outil :

  • Il doit pouvoir contenir les pigments et l’eau – ok
  • Lors du transfert l’outil relâche la majeure partie des pigments (aidé par le support légèrement buvard) – ok

La technique :

  • Il est possible d’enduire le support d’eau pour créer un effet « mouillé » – ok
  • En mode tampon le but est de pouvoir reconnaître la forme, on adaptera donc le temps de « pose » avec le support.
  • Le geste doit être net lors de la pose et du retrait de l’outil – ok (on se demande même comment les feuilles ont pu se décoller si proprement)
  • Une fois le tampon retiré il est possible de sécher l’ouvrage au moyen d’un sèche cheveux ou tout autre moyen permettant d’effectuer du vent, il est même possible pendant cette étape d’orienter volontairement des coulures – ok

On aura donc bien compris qu’une bonne aquarelle ne doit rien au hasard.

C’est sur le chemin du Musée du Louvre à Lens, sur un sol battu par la pluie que se sont formées ces belles aquarelles.

Non seulement c’était beau, mais en plus il était possible de reconnaitre la plupart des feuilles par impression.

Je ne sais pas si c’est de aquarelle, de la photo, de la lithographie ou un peu des trois, en tout cas, ce n’était pas l’oeuvre d’un amateur, j’ai immédiatement reconnu le style de dame nature !

Pour ma part, c’était un peu moins glorieux, sous la pluie il était difficile de sortir mon mobile et faire les quelques réglages qui s’imposent. Au final, je n’ai pas réussi à donner toute la force de ce happening végétal !

 

Feuille trace

Faire une feuille de palmier en papier découpé

Voici le petit bricolage du jour : Réaliser une feuille de palmier avec du papier peint.

Ce n’est pas vraiment un origami vu qu’il faut utiliser une paire de ciseaux, mais à part cela la fabrication y ressemble beaucoup.

Précisons le tout de suite, ce pliage/découpage prend environ 3 heures pour une palme longue de 50 cm.

La forme de cette palme s’obtient en faisant un « accordéon » avec du papier peint, il faut deux plis pour obtenir un lobe.

Pour un « Trachycarpus fortunei » (en photo) il faudrait environ 30 lobes / 60 plis. Ici le montage est plus simple avec 11 lobes / 22 plis.

La découpe se fait à 20cm du bord droit en faisant une diagonale vers le bord gauche opposé. La paire de ciseaux est plus adaptée qu’un massicot si l’épaisseur du papier rend instable la pile.

L’utilisation du papier peint permet d’avoir une consistance proche d’une feuille naturelle, il peut être lavable et même disposer d’une couleur proche des feuilles d’Arécacées. Merci à Thierry pour le choix du papier.

Si vous souhaitez réaliser un palmier complet il faudra reprendre ce pliage une quinzaine de fois, réaliser autant de pétioles et faire le tronc avec du carton :

Troncs de Trachycarpus fortunei
Troncs de Trachycarpus fortunei

 

 

Fruits du Brahea edulis
Fruits du Brahea edulis

 

Autre idée de décoration : Mettre différentes feuilles sous cadre, l’avantage c’est que la couleur du papier ne bouge pas avec le temps.

Phramites australis, un roseau aux couleurs des marais

C’est l’automne et les marais se couvrent de couleurs étonnantes. Il est parfois difficile de reconnaitre les végétaux qui passent du vert au jaune ou au rouge.

Le Phragmites australis (Roseau des marais) fait partie de la famille des Poacées et comme le maïs il produit des chaumes qui vont sécher en cette saison.

Ce roseau vit les pieds dans la vase et purifie l’eau. Si il est trop abondant, il peut finir par assécher une mare.

Les fleurs sont des épillets rassemblées en panicule (grappe de grappes), en été cela ressemble  un petit plumeau légèrement violet.

Phragmites panicule
Panicule de Phragmites

C’est un couvert idéal pour de nombreux oiseaux et autres petits animaux qui se réfugient dans la roselière ou phragmitaie.

Comblement de la mare
Phragmites marais
Phragmites dans les marais
Phragmites australis
Phragmites australis

Berce du Caucase ou Heracleum mantegazzianum

La Berce du Caucase est connue pour être une grande plante invasive et dangereuse.

Au niveau technologique la Berce a quasiment tout optimisé pour sa reproduction :

  • Ses tiges velues ressemblent a des colonnettes de style dorique, ce qui nous attire immanquablement pour l’admirer, la rompre et la déplacer.
  • Elle recouvre le sol de feuilles épaisses qui ne laissent aucune chance aux autres végétaux dans la compétition de l’espace et de la lumière.
  • La section d’une tige a tous niveaux donnera dans l’année de nouveaux rejets et de nouvelles cymes
  • Les nombreuses graines de l’ombelle tombent de 3 à 4m haut et se disséminent loin
  • Dans le sol une graine peut encore repartir après une dizaine d’années

Elle dispose surtout d’un poison très irritant qui rend photosensible la peau après un contact. Les brulures sont sévères et durables.

Donc si vous en avez dans votre jardin n’essayez pas de la couper à bras nus ou de la déplacer, renseignez-vous sur les mesures à prendre.

http://cap.chru-lille.fr/GP/magazines/96637.html

Heracleum mantegazzianum
Heracleum mantegazzianum