Cela pousse dans le jardin, mais les fleurs ne résistent pas longtemps aux moussons de cet été.
Heureusement, certaines plantes ont la parade comme la bourrache : Une floraison par jour.
Ces petites Boraginacées bleues extrêmement fragiles ont une corolle aux pétales soudés. En tirant délicatement on arrive a désolidariser la corolle des sépales.
Les étamines viennent avec, tandis que le style laisse un trou au centre. Il y a juste la place pour y glisser un tige de Liseron, un lien fin et robuste.
Après une récolte rapide, j’ai donc enfilé les pièces pour produire cette petite guirlande sans prétention.
Elle ne tient que quelques heures, mais le lendemain de nouvelles fleurs sont sur pied !
Cette aquarelle de Pivoine (Paéoniacées) a une petite histoire.
Je l’ai démarrée dans le jardin, croyant pouvoir terminer la mise en couleur dans la journée.
Comme je l’ai dit sur le blog de Kenza (Thé au Jasmin), j’ai sous-estimé la difficulté liée aux transparences et ombres propres de cette fleur.
La forme forme d’une pivoine ne se lit que grâce aux lumières.
Très rapidement, le soleil a bougé et plus rien n’était identique.
J’ai juste eu le temps de faire une petite photo, histoire de garder une documentation.
La fleur s’est fanée sans que je puisse la remettre dans les conditions d’origine : Fin de l’acte I
Pour me donner un peu de courage, j’ai été à la bibliothèque afin de voir comment les autres peintres avaient pu réussir cette diablerie.
Faire des natures mortes en intérieur évite les modifications de lumière, c’est le cas de nombreux tableaux ou on peut voir des pivoines. J’imagine les problèmes pour éclairer une pièce en lumière artificielle il y a 200 ans et plus.
Parfois l’utilisation du crayon de couleur permettait de renforcer des petits détails.
J’ai repris mon dessin avec de l’aquarelle en appuyant légèrement le crayon de couleur pour les ombres colorées, c’est effectivement sécurisant pour faire monter les tons.
Quand le crayon ne suffisait plus, j’ai rehaussé une dernière fois avec l’aquarelle.
Cela faisait plusieurs années que je cherchais à prendre en photo une fleur de Broméliacée avec ses 3 pétales, je l’ai !
Bien évidemment, comme tout le monde je mange des ananas, je sais que c’est exotique, mais après…
Certaines Broméliacées sont vendues chez le fleuriste, on y voir souvent une belle rosette de feuilles, avec parfois au centre une hampe de bractées d’une couleur vive. Si vous soignez bien votre plante, les fleurs vont venir ensuite.
Des fleurs à trois pétales (je n’ai pas tiré dessus pour savoir si ils étaient soudés) relativement fragiles par rapport à la plante.
Chez le Tillandsia ces fleurs demandent un gros effort à la plante, vu qu’elle se nourrit d’amour et d’eau fraiche.
La plante peut coloniser divers supports, bois, pierre ou tout ce qui peut prendre un peu de mousse.
Les racines ne sont là que pour se cramponner et l’eau n’arrive que par petits apports réguliers avec la rosée du matin.
Donc inutile d’arroser cette plante, c’est bien pratique pour les enfants. Par contre vous pouvez la vaporiser régulièrement en la mettant à la lumière afin qu’une évaporation complète se produise.
Il parait qu’après floraison, la rosette se dévitalise et produit des petits, il va donc falloir attendre un petit peu.
Si vous souhaitez voir a quoi ressemble un champ d’ananas je vous conseille l’étrange blog de Mademoiselle Titam :
C’est une photo argentique un peu jaunie que j’ai ressortie de mes archives. Elle a été prise à Madère, ce qui explique la floraison de cette Cactaceae (Cactée) en extérieur.
Le nom de Hylocereus undatus ne vous dit certainement rien, son fruit le Pitaya est bien plus populaire. On le trouve parfois chez le primeur sous un autre nom, faisant travailler notre imagination :
Le fruit du dragon.
Je n’ai pas eu l’occasion de prendre en photo le Pitaya au marché, cependant vous trouverez une très belle aquarelle du Pitaya sur le blog de Claire Felloni.
Cette plante exotique est semi-épiphyte, le support d’un arbre ou d’un mur est donc apprécié ce qui lui permet d’avoir une partie à l’ombre tout en évitant le dessèchement. On imagine très bien les transferts d’humidité qui peuvent se produire entre la plante grasse et le mur.
Le nombre de pétales semble supérieur à 16.
La fleur s’ouvre de nuit, sa pollinisation est assurée essentiellement par des chauve-souris gourmandes ou des papillons.
Il ne faudra que quelques heures avant que la fleur commence à flétrir. J’ai donc eu beaucoup de chance de passer par là !
Bien entendu dans le cadre d’une culture industrielle, la pollinisation croisée est effectuée par l’homme en déposant le pollen d’une autre plante sur le stigmate.
La culture du Hylocereus undatus a donc quelques points communs avec celle de la Vanille qui est également un liane et nécessite l’intervention de l’homme pour favoriser la fructification en dehors de sa région d’origine.
Mon petit journal graphique
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