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Au bord de la plage, une Cordyline australis

De temps en temps il faut céder au plaisir du cliché avec cette belle plage du bout du monde, sa mer bleue et ses palmiers.

Après la baignade, il est temps de s’intéresser justement à ces palmiers qui n’en sont pas vraiment vu qu’ils appartiennent à la famille des Agavaceae (Agavacées). Découverts en 1769 lors du premier voyage de l’Endeavour (James Cook dans le Pacifique), il faut aller en Nouvelle-Zélande pour y trouver l’origine connue de cette Cordyline australis.

Cette arbre des contrées lointaines peut être acclimaté en France, comme sur cette côte bretonne de Plestin-lès-Grèves où a été prise cette photo. Grâce à la mer, le froid est modéré en hiver ce qui permet de profiter de cet environnement naturel très sympathique.

Son long feuillage est relativement souple, les variantes de couleurs et les stries linéaires permettent des jeux graphiques que savent exploiter les fleuristes en bouquets ou compositions exotiques.

Des fleurs parfumées à 6 tépales courbes laissent place à des baies blanches, portées en grappes qui seront disputées pas les oiseaux.

Baies de Cordyline australis
Baies de Cordyline australis

Réaliser une boule de roses

Vous avez déjà essayé de faire une boule avec des fleurs naturelles? 

La boule de roses est un classique de la décoration florale. Pour réaliser ce type d’arrangement, il est nécessaire de partir d’une boule de mousse  bien grillagée, suspendue solidement au plafond avec une attache (un câble de métal robuste, une chaîne).

Le grillage doit être assuré à l’intérieur avec du ruban adhésif renforcé pour éviter de se retrouver avec des frites de mousse quand le support sera mouillé et très lourd.

Pour que les roses tiennent, il sera nécessaire d’arroser cette boule au maximum (c’est la solution la plus simple). La meilleure technique est cependant de tremper avant la boule de mousse dans un grand bac d’eau et attendre que ce support s’immerge naturellement. 

La mousse « Oasis » est celle qui est généralement utilisée par les fleuristes.

La longueur de tiges des roses doit être adaptée pour avoir un espacement idéal qui ne laisse pas voir le support.

Un bouquet de 100 roses (avec les tiges) fait une demi-sphère.

Avec des roses séchées ou des techniques de conservation adaptées, il est possible de  réduire la taille de la boule et le nombre de fleurs.

Boule de roses au feutre

 

Bizarrerie de la nature : La fleur de Ruscus aculeatus

Le Ruscus aculeatus est de la famille des Asparagacées, comme l’asperge, il produit une sorte de feuillage qui est parfois utilisé par les fleuristes.

La plante à une croissance lente, le lichen sur cette photo témoigne de l’aspect persistant de cet arbuste.

Le Ruscus sec est très durable et peut même être peint avec une bombe or pour des décorations de Noël.

Le gros inconvénient c’est qu’il est très piquant, il porte le nom vernaculaire de « Fragon faux houx » ce qui peut donner une indication sur ses qualités défensives. Dans un bois, les animaux vont faire le tour plutôt que de traverser un massif de Ruscus.

Les fleurs miniatures disposent de 6 tépales et sont implantées au milieu d’une fausse feuille (le cladode), dans cette famille la tige verte se charge de faire de la photosynthèse.

Une baie verte puis rouge prendra bientôt la place de la fleur au centre du cladode.

Si certaines parties de la plante peuvent être comestibles, il ne faut pas consommer la baie toxique, mais qui s’y risquerait avec une telle protection ?

Baie de Ruscus
Baie de Ruscus

Le feuillage du mahonia x media charity

Comment ne pas tomber sous le charme des fleurs jaune citron du Mahonia x media ‘Charity’ ?

Une floraison qui explose aux portes de l’hiver et qui semble très appréciée de cette petite mouche.

L’inflorescence est composée de fleurs ayant 9 sépales et 6 pétales en forme de cloche vers le bas, une caractéristique que l’on va retrouver chez les fleurs qui doivent se protéger du froid et de la neige comme les Amaryllidacées.

Mahonia inflorescence jauneLe mahonia a un feuillage qui a été fort utilisé par les fleuristes pour réaliser des gerbes et couronnes. En effet ce feuillage à un fort pouvoir couvrant, plus dense que des rameaux de Sapin ou de Thuya.

Les feuilles sont imparipennées (composées de folioles en nombre impair).

Mahonia arbusteL’aspect graphique de ses feuilles le rapproche de la noblesse de l’acanthe qui orne bon nombre de temples.

Avant l’arrivée des couronnes en mousse synthétique, les feuillages ne pouvaient pas boire sur leur support. Des petits rameaux de mahonia étaient coupés par les fleuristes, puis reliés à un clou plat avec un petit fil de fer torsadé. Chaque rameau de feuillage était ensuite « piqué » dans une raquette, une couronne ou encore une croix en paille.

La rusticité du mahonia était une garantie de tenue, pour un montage qui allait rester dehors au gel et sans eau pendant une longue durée.

Le Mahonia est encore utilisé, cependant les nouveaux supports permettent d’utiliser une plus grande variété de feuillages et surtout de piquer directement les tiges des fleurs dans la mousse.

Bien entendu toutes les qualités du Mahonia (Berberidacée) se retrouvent également dans les feuilles de Houx (Aquifoliacée), la différence se trouve dans les barbillons épineux des feuilles.

Mahonia feuilleLa feuille du Mahonia reste souple et blesse peu contrairement à celle du Houx, la manipulation du couronne en Houx ne peut pas se faire à pleine mains.