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Le fruit du lotus

Le Lotus ne fait pas parti des nymphéacées comme le nénuphar mais se range dans la famille des nélumbonacées.

Non rustique, on le retrouve surtout dans des climats chauds et humides comme le Vietnam avec le Lotus sacré (Nelumbo nucifera) blanc à nervures roses, ou le Lotus d’Amérique du sud (Nelumbo lutea) au cœur jaune.

Des hiéroglyphes nous révèlent également sa présence en Égypte ancienne.

Il porte feuilles, fleurs et fruits bien au dessus du niveau de l’eau en isolant l’ensemble des pièces florales de la boue.

Les feuilles ne sont pas grasses comme le nénuphar, mais disposent d’un matériau exceptionnel qui repousse mécaniquement l’eau sous forme de gouttelettes.

Un bouquet de lotus est un assemblage simple de fleurs aux longues tiges entourées de ces feuilles si résistantes. Il est assez rare de pouvoir composer un bouquet harmonieux en utilisant des fleurs et des feuilles de la même plante. Avec le Lotus c’est un assemblage bien équilibré.

La fleur est comestible : le thé aux étamines de lotus est réputé et les graines sont consommées en salade.

Le fruit est suffisamment robuste pour servir de décoration une fois séché, il contient de petites alvéoles globuleuses qui contiennent les akènes. La forme est reprise dans le design pour de multiples déclinaisons.

Fruit du lotus sec
Fruit du lotus sec

Ce réceptacle flottant est particulièrement adapté pour voguer sur un étang et laisser retomber les germes un peu plus loin.

Ouverture d’une gousse de Baobab

Voilà trois fruits qui semblaient bien étranges, gros comme des œufs d’autruches et des couleurs un peu artificielles.

Les stries gravées dans la longueur semblaient être des décorations faisant penser à de l’artisanat africain.

En me documentant, j’ai appris que j’étais en présence de trois gousses de Baobab décorés !

Je n’ai pas pu résister d’en ouvrir une, afin de vous faire partager cette vue de coupe (coriace la coupe).

La gousse révèle de nombreuses graines qui sont ici un peu déshydratées, mais on peut voir néanmoins la structure interne de ce fruit étrange.

Graines de baobab
Graines de baobab

Bien entendu je ne sais pas à quelle variété j’ai affaire, il faudrait pour cela planter une graine.

Ces graines germent après un rude traitement, comme le passage dans l’estomac d’un éléphant ou éventuellement de l’eau bouillie, j’ai essayé, on verra bien…

Le Baobab est de la famille des malvacées, comme le coton ou la lavatère, son adaptation au climat et sa taille en fait une figure reconnue de tous, mais finalement si peu connue en dehors des contes pour enfants.

La prochaine fois on verra comment dessiner un mouton 🙂

Phytolacca americana : Chronique d’une recherche avancée

C’est une grande plante qui pousse « spontanément » dans mon jardin et que je n’arrivais pas à identifier.

Au départ ses feuilles m’ont fait penser à un Datura, mais rapidement les petites fleurs en grappe m’ont orienté vers une autre piste.

J’ai alors utilisé un moteur de recherche d’images avec quelques caractéristiques évidentes :

  • Ovaire supère (les pétales sont clairement en dessous de l’ovaire)
  • Petites fleurs blanches en grappe
  • Feuilles lancéolées

Et j’ai trouvé le « Phytolacca americana » ou Raisin d’Amérique, c’est là que j’ai compris que cela correspondait à un reportage que j’avais vu à la télé sur cette plante invasive.

Vu que les graines sont petites, il est facile pour les oiseaux de les déplacer, pourtant cette plante devient vite grande, ses feuilles « ovales lancéolées » couvrent bien le terrain, ne laissant aucune chance a des plantes plus lentes.

A priori les feuilles peuvent se consommer cuites (je n’essayerais pas) et les baies peuvent servir de teinture.

Je l’ai pris en photo pour le souvenir car je ne compte attendre de voir tomber les graines sur le sol, il sera sans doute trop tard.

Espace graphique casse la graine

La fleur de pissenlit qui tournait sur la page d’accueil du site Espace Graphique a été remplacée par ce grainetier.

La première animation (Flash) n’était plus compatible avec la lecture sur nos petits mobiles.

J’avais d’autre part cette casse d’imprimerie que je voulais transformer en râtelier à graines. L’idée était amusante et si j’arrivais à trouver toutes les familles du site, je pouvais m’en servir de menu.

A partir de ce point de départ a commencé une chasse au trésor pour trouver les graines des 32 familles botaniques composant les rubriques d’Espace Graphique.

J’ai commencé par chercher dans les graines récoltées dans le jardin : tournesol, ipomée, tradescantia, pervenche.

Parfois il était plus facile de les présenter dans leur capsule : lilas, campanule, œillet.

Le mois d’août m’a permis de récupérer des fruits verts et oranges, avec une note d’humour pour la fougère qui n’est pas une fleur et dont le pied entier me donnait l’espoir de rester un peu cohérent dans ce classement. La fougère qui fait exception par son mode de reproduction, ne rentre pas bien dans les cases …

Dans le même ordre d’idée, la gousse de vanille qui sort du tiroir des épices et prend beaucoup de place sur le casier.

Avec les clous de girofle, c’est l’explosion de parfum, j’en ai mis un peu trop… Un oignon de cuisine suffit pour les amaryllidacées, les clous de girofle continuent à saturer mes narines.

On continue dans les paquets : maïs, pois.

Quand j’ai regardé mon paquet de café moulu j’ai pensé que les Rubiacées allaient me donner du fil à retordre. Je remercie le magasin « A la ville d’Asti » de m’avoir fourni du café non torréfié « Ce n’est pas pour consommer, c’est pour une photo ».

En mangeant quelques abricots je récupère quelques drupes pour les rosacées (J’avais plus de 10 solutions pour cette famille).

Pour les mauves, j’avais le choix entre des graines de rose trémière ou une fleur de coton issue d’un carton de fleurs exotiques. J’ai bien entendu pris le coton qui a une histoire chargée.

Après quelques autres péripéties j’arrive donc à 30 sur 32, un score que je n’espérais pas arriver en moins d’un mois.

Il y a cependant un intrus, la follicule de Pivoine : Je pensais que cette famille faisait déjà parti du classement d’Espace Graphique, ce sera pour une autre fois.

Reste donc en dehors du tableau les Streliziacées une famille exotique assez étroite, les Nymphéacées dont les graines doivent pouvoir s’acheter en graineterie.

J’ai laissé également le gui sur son arbre perché, vu que de toute manière j’avais réalisé un carré avec mes cases et que pour ouvrir un nouveau quartier il m’en faudrait bien plus.

Voilà donc pour la petite histoire de la photo. C’était un véritable jeu et il reste encore un carton de graines exotiques comme cette gousse de 20 cm de long, non identifiée…

Gousse exotique

 

Haricots géants
Gousses de fabacées et Haricot de Soissons