Archives par mot-clé : graine

Linum grandiflorum à l’aquarelle

Ce lin rouge est originaire du continent Africain, il est vendu en graineterie pour faire des massifs décoratifs. Il dispose de fleurs un peu plus grandes que le lin cultivé (bleu).

Ayant déjà fait poussé dans mon jardin du Linum grandiflorum (Lin rouge à grandes fleurs) je disposais de quelques photos pour la documentation de cette aquarelle.

De la famille des Linacées, il n’est pas souvent cité par rapport au lin cultivé Linum usitatissimum qui a fait la richesse des tisserands par la qualité exceptionnelle de ses fibres et un processus de fabrication relativement simple (voir ici pour les détails).

En réalisant le dessin, j’ai exagéré la taille de la fleur pour pouvoir mettre en évidence le détail des pièces florales. C’est à ce moment que j’ai constaté la présence de nervures particulières sur les pétales. Difficiles à rendre à l’aquarelle, j’ai essayé sans succès le crayon aquarellable  pour finalement prendre un crayon semi-gras qui me semblait plus adapté.

Dans ces moments là, on se demande comment peuvent faire les graveurs pour créer toutes ces ciselures courbes et parallèles alors qu’un simple délié réalisé avec un crayon est déjà difficile à maîtriser…

Dessin de Callistemon aux crayons de couleur

Le Callistemon a le surnom de goupillon et on comprend bien pourquoi.

Ses étamines rouges forment une brosse qui maintien l’axe isolé de toute surface, il faudra attendre la perte des pièces colorées pour voir apparaitre de drôles de baies globuleuses munis de petites fenêtres.

Cet arbuste est de la famille des Myrtacées, nous vient d’Océanie ou les incendies sont fréquents.

Lors d’un embrasement, chaque partie de la plante va participer à minimiser l’impact sur les baies . L’objectif étant de laisser tomber les graines sur un sol vierge et fertile.

Ce champion du graphite méritait une base de pigments secs, j’ai donc préféré le crayon à l’aquarelle.

Dessin de Callistemon
Dessin de Callistemon

16 mars 2013 : La neige

En décembre il est possible de faire des photos de neige, mais il y a beaucoup moins de lumière dans la journée qu’en mars. Quand c’est exceptionnel, il faut en profiter pour faire quelques photos.

Quelques plantes ont trouvé des petites stratégies pour coloniser le terrain dégagé.

Les graines de tulipe sont encore dans leur tour d’ivoire, la capsule ne retient plus grand chose, mais suffisamment pour attendre la fin de cet épisode exceptionnel.

La bruyère carnée (Erica carnea) laisse tomber ses clochettes sur le sol blanc, la mission s’achève ici.

Bruyère d'hiver
Bruyère d’hiver

 

Avec les 30 à 40cm de neige le Perce-neige a été complétement recouvert, les tiges et les feuilles se sont couchées mais vont forcer le passage et se redresser dès que la couche de neige sera plus mince.

Sortie du Perce-neige
Sortie du Perce-neige

La Primevère acaule se dégage rapidement des débris de l’hiver et va profiter des premiers pollinisateurs.

Primevère acaule
Primevère acaule

Géranium herbe à Robert et sa feuille rouge

Voici un petit géranium que l’on trouve un peu partout en ville.

La prise de vue demande un objectif macro car la fleur est assez petite : 5 pétales violets de la taille d’un ongle, la cellule automatique qui règle la distance de la focale passe souvent à coté pour se caler sur le fond…

Le feuillage passe du vert au rouge sur les parties les plus mûres ce qui donne des contrastes de couleurs très puissants. Impossible de ne pas voir cette petite plante aux tiges rouges et poilues comme celles d’un homard !

Feuille rouge du géranium
Feuille rouge du géranium

Le secret du Geranium robertianum L. réside dans l’Autochorie, sa capacité à projeter ses 4 graines grâce à un effet ressort lié à l’enroulement des 4 parois de la capsule.

Le processus peut se déclencher par séchage, mais il est encore plus efficace si un animal touche la capsule. Avec la détente, les graines sont projetées contre le pelage et risquent de voyager très loin.

Alors qui est Robert ?

On ne sait pas bien, alors on va en rester là 🙂