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Espace graphique casse la graine

La fleur de pissenlit qui tournait sur la page d’accueil du site Espace Graphique a été remplacée par ce grainetier.

La première animation (Flash) n’était plus compatible avec la lecture sur nos petits mobiles.

J’avais d’autre part cette casse d’imprimerie que je voulais transformer en râtelier à graines. L’idée était amusante et si j’arrivais à trouver toutes les familles du site, je pouvais m’en servir de menu.

A partir de ce point de départ a commencé une chasse au trésor pour trouver les graines des 32 familles botaniques composant les rubriques d’Espace Graphique.

J’ai commencé par chercher dans les graines récoltées dans le jardin : tournesol, ipomée, tradescantia, pervenche.

Parfois il était plus facile de les présenter dans leur capsule : lilas, campanule, œillet.

Le mois d’août m’a permis de récupérer des fruits verts et oranges, avec une note d’humour pour la fougère qui n’est pas une fleur et dont le pied entier me donnait l’espoir de rester un peu cohérent dans ce classement. La fougère qui fait exception par son mode de reproduction, ne rentre pas bien dans les cases …

Dans le même ordre d’idée, la gousse de vanille qui sort du tiroir des épices et prend beaucoup de place sur le casier.

Avec les clous de girofle, c’est l’explosion de parfum, j’en ai mis un peu trop… Un oignon de cuisine suffit pour les amaryllidacées, les clous de girofle continuent à saturer mes narines.

On continue dans les paquets : maïs, pois.

Quand j’ai regardé mon paquet de café moulu j’ai pensé que les Rubiacées allaient me donner du fil à retordre. Je remercie le magasin « A la ville d’Asti » de m’avoir fourni du café non torréfié « Ce n’est pas pour consommer, c’est pour une photo ».

En mangeant quelques abricots je récupère quelques drupes pour les rosacées (J’avais plus de 10 solutions pour cette famille).

Pour les mauves, j’avais le choix entre des graines de rose trémière ou une fleur de coton issue d’un carton de fleurs exotiques. J’ai bien entendu pris le coton qui a une histoire chargée.

Après quelques autres péripéties j’arrive donc à 30 sur 32, un score que je n’espérais pas arriver en moins d’un mois.

Il y a cependant un intrus, la follicule de Pivoine : Je pensais que cette famille faisait déjà parti du classement d’Espace Graphique, ce sera pour une autre fois.

Reste donc en dehors du tableau les Streliziacées une famille exotique assez étroite, les Nymphéacées dont les graines doivent pouvoir s’acheter en graineterie.

J’ai laissé également le gui sur son arbre perché, vu que de toute manière j’avais réalisé un carré avec mes cases et que pour ouvrir un nouveau quartier il m’en faudrait bien plus.

Voilà donc pour la petite histoire de la photo. C’était un véritable jeu et il reste encore un carton de graines exotiques comme cette gousse de 20 cm de long, non identifiée…

Gousse exotique

 

Haricots géants
Gousses de fabacées et Haricot de Soissons

Brocante : ton univers impitoyable

Quand on fait des dédicaces de BD, on rencontre souvent les vendeurs d’albums qui parcourent la France avec leurs bacs remplis d’albums d’occasion.

Ils affrontent les caprices du temps, les mauvais clients et bien d’autres galères encore.

Pour le prochain collectif de la Lanterne à BD, j’ai créé un scénario clin d’œil qui devait rentrer dans le thème de l’abum 2011 « le Gothic » , le dessin des planches a été réalisé par Celadone.

Ayant été décorateur de dessins animés, je me suis remis sur le décor, le temps d’une planche pour voir ce que cela donnait en couleur.

J’ai utilisé beaucoup de calques, trop certainement. L’ordinateur a eu du mal à suivre, plusieurs fois, j’ai été obligé de débrancher la tablette graphique pour sauvegarder…

Si il y a une prochaine fois ce sera à l’aquarelle 🙂

Vous trouverez la planche sur le site de Celadone, et bientôt l’histoire complète dans le prochain collectif de La Lanterne à BD.

La fonte du glacier Perito Moreno

Glacier Perito MorenoEt bien non ce n’est pas moi qui l’ai fait, je ne suis pas allé en Argentine prendre en photo ce glacier célèbre. Ce n’est pas non plus une photo provenant de Wikipédia, qui est une source extraordinaire d’informations pour notre génération de geeks.

Tout simplement mon cousin Xavier qui a fait un grand tour en Argentine et a eu l’occasion de prendre ces superbes clichés.

La couleur bleue d’un glacier est particulièrement intéressante pour un peintre. Quand un objet est clair, la couleur de la lumière qui l’éclaire peut devenir dominante.

Les premiers cours de peinture consistent à mettre un drapé blanc sur un chevalet. Si l’étudiant sort son tube de blanc pour peindre toutes les nuances, il ne s’en sort pas. Il faut alors sortir du bleu, du jaune etc…

Bien entendu on a tendance à utiliser des couleurs pastel pour rester proche du blanc, pourtant en montant en saturation le sujet devient plus vivant. L’équilibrage devient de plus en plus difficile en renforçant ces contrastes.

Cette photo me fait penser à un tableau romantique de Caspar David Friedrich La mer de glace qui illustre bien le principe selon lequel un paysage blanc peut devenir très coloré sous l’œil de l’artiste.

J’espère que Colibri aura remarqué l’allusion à son soutien à mon blog, merci également à Bretagne Buissonnière qui a réalisé un nombre important de liens vers mon site. Afin de vous remercier, j’ai placé sur mon site Espace Graphique des liens de pied de page.

Cognassier du Japon à l’acrylique, un contraste graphique

Coign dans la neigeLe  Cydonia speciosa ou Cognassier du Japon est une rosacée qui est aussi belle pour ses fruits que pour ses fleurs.

Il parait que la chair est comestible, je n’ai pas essayé. Il est sans doute comme les autres coings, plus utilisé pour faire des confitures que pour le goûter.

J’ai choisi cet arbuste pour le contraste graphique. Les entrelacs géométriques de la ramure s’opposent à la rondeur du fruit.

C’est un des derniers mets de choix pour les oiseaux, qui doivent affronter la neige et le branchage inextricable. A ce stade le coing ramolli par les intempéries a perdu ses couleurs si particulières.

Le contre-jour éblouissant de la neige rend les ombres dures et cassantes. J’ai appliqué le blanc du tube en bordure pour avoir un contraste maximum. L’acrylique est une peinture qui couvre bien, un rehaut appuyé suffit pour revenir au blanc immaculé.

Je n’ai pas utilisé de noir dans cette série (le tableau fait parti d’un triptyque), je me devais donc de prendre des blancs assez marqués pour rétablir l’équilibre.

Voici le même sujet avec un peu moins de neige et plus de feuilles. La constellation de points verts à valeur de signal : Ceci n’est pas une pomme ! Cognassier du Japon