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Solandra maxima ou Cup of gold vine

La Solandra maxima (Grande solandra, Cup of gold vine) est une Solanacée d’origine mexicaine.

Sa fleur mesure environ 20 cm avec un trompe jaune d’or qui s’évase en 5 lobes repliés, les axes de symétrie sont marqués par une veine pourpre à l’intérieur, verte à l’extérieur.

La position des 5 étamines est très caractéristique, elles suivent le bord bas de la trompe pour se relever comme les dents d’une fourche.

Le fruit forme une boule de la taille d’une pêche.

Pour sa dangerosité la Solandra maxima est plus proche du Datura que de la Tomate, cette plante est toxique comme de nombreuses autres chez les Solanacées.

Ses feuilles sont coriaces et elliptiques,  alternes, brillantes sur le dessus.

La liane peut s’acclimater hors gel et se palisse comme une vigne, mais fleurit mal en serre. Dans une forêt tropicale humide elle prend toute son ampleur et part à l’assaut de la canopée .

Ces photos ne sont pas de moi, elles ont été prises il y a quelques jours au Maroc. Voilà un peu de soleil pour ceux qui n’en ont pas…

Solandra maxima (Grande solandra)
Solandra maxima (Grande solandra)

Hoya dickasoniana, une liane aux fleurs de porcelaine

Si il y a bien une fleur qui ressemble à de la porcelaine, c’est bien celle de l’Hoya dickasoniana, également appelé wee bella.

C’est une plante aux feuilles lancéolées de la famille des Apocynacées, elle est généralement suspendue à hauteur dans une maison. Quand elle s’y plait, elle produit de magnifiques ombelles qui pendent tête en bas.

Comme pour la plupart des hoyas, les fleurs sont toujours produites à l’extrémité de la tige, il ne faut donc pas sectionner le bout de la liane qui, sinon ne refleurira plus.

Les petites étoiles vues en macro sont particulièrement fines, il est possible de trouver chez les hoyas une grande quantité de formes, ce qui fait le bonheur des passionnés.

Si vous aussi vous avez la passion des hoyas, je vous recommande ce site :

 

Liane rouge

Voici un drôle de spectacle que cette liane rouge sur une branche de saule (Salix).

Sans les feuilles il est difficile de savoir ce que c’est. Même en regardant dans l’arbre je n’ai rien vu de plus.

Il faut alors écarter un peu les herbes au sol pour voir quelques épines (faible indice).

C’est souvent le problème avec les lianes, on ne voit qu’une partie de la plante, les fleurs se trouvent parfois plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol. N’ayant pas un ballon pour explorer le haut du saule je suis resté un peu sans réponse…

Tige rouge
Tige rouge ponctuée d’épines
Saule
Saule

Aristoloche côté court et côté jardin

Voici deux aristoloches prises à deux endroits différents.

Côté cour(t) (de tennis) vous aurez reconnu les fabuleuses Serres du Jardin d’Auteuil, avec une Aristolochia littoralis d’Amérique Centrale (je lis la petite pancarte verte).

Côté jardin (en extérieur),  une autre aristoloche de mon coin de verdure, plus rustique dont j’ignore le nom mais qui est aussi élégante avec ses vrilles très compliquées.

Aristoloche côté jardin
Aristoloche côté jardin

Dans un théâtre il faut se placer face à la scène et écrire les initiales de Jésus-Christ dans l’espace, le côté Jardin est donc à gauche et le côté Cour à droite.

Merci à mon ami Philippe pour ce petit cours de Théâtre que je n’ai pas oublié 🙂