Archives par mot-clé : lumière

Entre chien et loup

Voilà sans doute la première case de mon histoire qui sera dans le prochain collectif de La Lanterne à BD.

Le titre définitif ne sera pas Entre chien et loup mais j’ai trouvé que cela collait bien avec cette entrée en matière qui se déroule sur chemin de campagne un samedi matin historique.

Le personnage au premier plan est assez accessoire, mais c’est lui qui ouvre la marche devant le convoi reliant Urvillers à Saint-Quentin.

Les dessins en niveau de gris sont réalisés à la palette graphique, il y a des dessins préparatoires au crayon, mais pas toujours. Avec cette ambiance de nuit je me suis un peu amusé avec les lumières.

convoi du matin

 

Dessin de calèche
Dessin de la calèche en cours…

Lever de soleil et sfumato

C’est une photo prise le matin avec mon téléphone portable. Rien d’extraordinaire à priori, mais ce matin là c’était plus beau.

Le soleil était de face il est rentré dans l’objectif de mon mobile et je pense que la lumière a dû rebondir sur la dalle de verre.

Ce qui m’a rendu sensible à ce paysage c’était l’effet atmosphérique.

Il porte un nom en peinture : le sfumato.

Le matin le soleil réchauffe les champs qui s’assèchent, dégageant de l’humidité. Ce brouillard peut rester dans une vallée, ou se répartir harmonieusement dans l’atmosphère. A chaque niveau de profondeur il y a un voile qui s’additionne avec le précédent jusqu’à  l’horizon ou le dernier plan se dissout dans le ciel.

Le tableau le plus connu qui présente cet effet est la Joconde de Vinci et sa copie du Prado qui serait du même atelier.

On sait grâce à la science que le maître de la renaissance utilisait de nombreux glacis, avec à chaque fois des teintes très douces qui s’additionnent afin d’obtenir des effets de transition des plus parfaits.

La Joconde matérialise cette technique par ces différents plans de profondeur dans le décor de la Toscane, une sorte de tableau témoin des possibilités de la peinture à l’huile à la renaissance.

Alors sans doute, quand on regarde la Joconde il ne faut pas s’arrêter au sourire 🙂

 

Coucher de soleil en live

J’ai pris cette photo il y a moins d’une heure, c’est donc presque du Live !

Il y a certains couchers de soleils qui donnent envie de faire de la peinture, mélanger du orange pur, du bleu avec des grands gestes sur une toile.

J’ai juste réduit un peu la cellule lumineuse de mon téléphone, histoire de donner un peu plus de saturation.

Ce soir je n’étais certainement pas le seul à prendre des photos.

Lamier pourpre saisi par le gel

Voici une petite plante de la famille des Labiées qui est très commune mais qui est comestible. Je ne devais pas la prendre en photo, mais la cristallisation du gel rend très sympathique cette fleur violette.

Pour faire la mise au point avec l’objectif autofocus, je place ma main devant l’objectif à une dizaine de centimètres, j’appuie légèrement. La luminosité est évaluée en même temps que la distance, la couleur d’une main est parfaite pour étalonner la lumière.

Ensuite je retire ma main devant l’objectif, je replace l’objectif du téléphone en face de la fleur (à la même distance) et j’appuie plus fort pour déclencher la prise de vue.

Les fleurs comportent souvent des formes très découpées, l’autofocus peut être perdu entre la masse et le fond, cette petite technique permet de mieux réussir les photos quand l’objectif ne comporte pas de bague de mise au point.

Bien entendu pour les puristes, il est possible de faire la même chose avec une cellule et un mètre, mais dans ce cas je crois qu’il vaut mieux utiliser un appareil photo.