Voici la première case d’une nouvelle histoire que je suis en train de dessiner.
Elle présente un décor marécageux au milieu duquel se dresse un temple. La petite famille « Sep te bre » s’y réfugie, c’est la suite de l’épisode paru dans le dernier album collectif de La Lanterne à BD, le fameux N°6.
Je n’ai pas super bien « cleané » mon dessin ce qui va sans doute me poser des problèmes lors du passage à l’aquarelle vu que les couleurs restent transparentes. Afin de résoudre ce point, je vais sans doute décalquer ma première planche sur une autre feuille bien blanche.
Oui cette année pas de couleurs informatiques, que du naturel 🙂
En attendant, je continue de dessiner mon histoire qui devrait tenir en deux pages, avec une chute humoristique (vu que c’est le thème de cette année).
Pour voir la mise en couleur des précédents épisodes, c’est ici :
C’est en regardant distraitement des petites baies sur le bord du chemin que j’ai aperçu ce qui ressemblait à une grande libellule bleue et verte :
Un Æschne que j’avais déjà vu avant au Château de Chaumont-sur-Loire. Cette fois c’est au marais d’Isle de Saint-Quentin que la rencontre a eu lieu.
Comme la dernière fois, j’ai eu l’occasion d’approcher à quelques centimètres la belle bleue, ce qui ma permis de prendre plusieurs photos. Je pense que c’est un mâle (à confirmer).
Un peu plus loin et toujours au bord du chemin, c’est une tâche rouge qui a attirée mon attention : Un Sympétrum rouge sang.
J’avais sur moi un petit appareil photo, il avait un meilleur objectif macro que mon smartphone. Sans l’immobilité des deux Odonates, mon appareil n’aurait servi à rien.
En général ces insectes passent à toute vitesse à coté de nous avec un bruit de vibration, il restent sur une zone de marais en faisant leur petite ronde comme un hélicoptère miniature.
L’été est là alors il faut penser à trouver une tenue adaptée à ma grenouille salamandre (je ne sais plus bien), il risque de faire très chaud au bord du marais.
Ce dessin avait été fait pendant une séance de dédicaces du dernier collectif de la Lanterne à BD, j’avais une nouvelle boîte de crayons de couleurs, il était important que je m’entraine avant de dessiner en live sur les pages de garde.
Il faut du temps pour concevoir un personnage, il faut souvent reprendre le dessin ce qui permet d’ajouter ou de retirer des éléments. Personnellement en dehors des dédicaces, je dessine très peu sur ce sujet.
Bretagne buissonnière qui est à fond dans les poules et coqs me propose de participer à son univers, je ne sais pas si je serais à la hauteur. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de poules dans mon marais à part les poules d’eau 🙂
Pour les Macareux de Claire où ceux d’Hélène, même si je passe pas loin des 7 îles, j’aurais beaucoup de chance si j’arrive à en dessiner un, mais c’est vrai que c’est un oiseau qui permet de jouer avec les couleurs, notamment sur le bec.
En tous cas j’ai une nouvelle boîte de crayons de couleurs (Faber-Castel Art Grip) et il semblerait qu’il vont pouvoir prendre la relève de mon ancienne boîte qui doit avoir plus de 20 ans.
Le critère pour moi est d’obtenir une couleur très saturée sans devoir appuyer comme une brute sur la mine, cela parait bête mais c’est important dans une journée de dédicaces.
J’utilise également l’aquarelle, mais comme il y a un temps de séchage, c’est pas toujours adapté à la situation d’un stand. De plus il faut pouvoir rester concentré sur le geste pendant que l’on discute. Je sais que Claire arrive à peindre de superbes aquarelles de roses dans ces conditions mais il faut l’avouer c’est pas donné à tout le monde.
Pourquoi des flammes dans ce dessin ? Il y a du méthane qui de dégage du fond marais, celui-ci remonte sous la forme de bulles. Théoriquement celui-ci peut s’enflammer et donner lieu a un feu follet. Je ne sais pas si quelqu’un a réussi un jour à prendre en photo ce phénomène, mais cela fait parti du folklore.
Bon je vais pas raconter de carabistouilles, c’est surtout pour donner un caractère épicé à ce personnage.
Donc voilà « ch’est eune tiote bestiole » rhabillée pour l’été.
Début avril, c’était le bouclage du collectif de La Lanterne à BD, j’ai donc terminé ma troisième planche.
Dans les dernières cases, on retrouve les différents protagonistes de mon histoire, avec en plus… un nénuphar rose (Nymphéacées).
J’y suis allé franchement avec le rose vu que la fleur sert de nid douillet.
Je ne sais toujours pas si l’héroïne est une grenouille ou une salamandre, mais je me suis un peu documenté dans la Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée (il n’y a que là ou on peut trouver ce genre de choses).
Bon, c’est vrai que je n’ai pas ensuite redessiné le squelette, comme l’aurait fait tout bon étudiant en Art.
Les choses se perdent, il n’y a plus de métier ma bonne dame…
Donc j’ai mis en couleur ma dernière planche en culpabilisant un peu, mais de toute façon je ne pouvais plus revenir au dessin, c’était scanné.
Il faut quand même que je m’entraine pour les prochaines séances de dédicaces, car là, ce sera du « Live » avec des crayons de couleur et de l’aquarelle.
Je n’imagine même pas une seconde faire une dédicace à la palette graphique avec une sortie imprimante.
De toute façon, c’est un vrai plaisir ces dédicaces, le collectif se retrouve souvent avec 5 ou 6 dessins de mains différentes.
Voilà donc cette dernière planche qui marque la fin de ma petite période BD dans l’année.
Mon petit journal graphique
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok