C’est paraît-il la tension superficielle qui enferme l’eau dans ses gouttes.
La vapeur de la rosée est capturée par cette ombelle qui se réincarne en présentoir à bijoux.
C’est paraît-il la tension superficielle qui enferme l’eau dans ses gouttes.
La vapeur de la rosée est capturée par cette ombelle qui se réincarne en présentoir à bijoux.
J’ai longtemps fui comme la peste cette famille botanique, ce qui peut un peu expliquer mon intérêt tardif.
J’ai choisi d’illustrer les Apiacées (Ombellifères) avec la Berce commune également connue sous le nom Heracleum sphondylium.
On en trouve un peu partout en août. Avant l’identification je ne savais pas son degré de toxicité, j’ai donc pris des gants.
Selon certaines sources elle est comestible et rentre dans la composition de différentes recettes, pour d’autres elle est faiblement toxique car elle contient un agent qui sensibilise la peau au soleil.
Ce qui est certain c’est qu’il ne faut pas la confondre avec sa soeur géante, la Berce du Caucase qui est assurément dangereuse.
La Berce Commune qui porte bien son nom se trouve assez facilement. Dans la famille des Apiacées (Ombellifères) on aime bien les bordures de champs.
En même temps que la Berce j’ai cueilli une angélique des bois, au bout d’une heure sans eau et au soleil, les têtes de l’angélique se recourbaient alors que la Berce semblait ne pas être affectée par ce dur traitement. Elle dispose en effet d’une tige légèrement cannelée ce qui lui donne de la « tenue ».
La Berce commune à une ombelle qui forme un beau plateau plat alors que l’angélique a une terminaison florale plus proche de la demi-sphère.
Il y a bien entendu d’autres petit détails de botanistes pour faire la différence. Pour moi la méthode du dessin m’a permis d’apprendre en détaillant les pièces florales.
(Un clic sur l’image pour agrandir).
La Berce du Caucase est connue pour être une grande plante invasive et dangereuse.
Au niveau technologique la Berce a quasiment tout optimisé pour sa reproduction :
Elle dispose surtout d’un poison très irritant qui rend photosensible la peau après un contact. Les brulures sont sévères et durables.
Donc si vous en avez dans votre jardin n’essayez pas de la couper à bras nus ou de la déplacer, renseignez-vous sur les mesures à prendre.
J’ai repris le chemin de mes aquarelles de fleurs, pour illustrer une prochaine rubrique sur les Crassulacées.
Le Sedum est une des rares plantes qui reste encore fleurie dans mon jardin en cette fin d’octobre.
Ses ombelles prennent des couleurs pourpre sombre, j’ai réalisé mon aquarelle en intérieur. L’éclairage d’une maison étant plutôt orange et celui de l’extérieur plutôt bleu la teinte dominante est donc plus violette dans le vase que dans le jardin.
Ce Sedum purpureum pousse au raz d’un mur et colonise l’espace ingrat un peu rocailleux ou peu de fleurs résistent.