Suite à mon article sur le crayonné de la Collégiale de Saint-Quentin, voici en exclusivité le reste du tableau.
La Collégiale est un arrière plan car je voulais peindre les nénuphars du marais d’Isle.
Au niveau botanique c’est un vrai casse tête cette famille, que ce soit sur Internet, dans les revues ou même dans les livres de nombreuses informations contradictoires circulent.
On y apprend que chez les nymphéacées les feuilles et les fleurs restent à la surface de l’eau, ce qui est déjà faux à l’évidence chez le Nymphaea lutea, ce nénuphar jaune et rustique que l’on trouve sur ce plan d’eau.
Pour les feuilles, j’ai été surpris de voir qu’une variété naine plantée dans un bac pouvait avoir des feuilles qui sortaient 10 cm au dessus de l’eau.
Ce qui fait la vraie différence avec un Lotus sacré (Nélumbonacées), c’est en quelque sorte la hauteur des tiges en dehors de l’eau.
Pour le reste, la forme de la fleur du Jaunet d’eau (Nymphaea lutea) est bien différente du Lotus Sacré, ce qui est moins le cas des autres variétés qui peuvent porter à confusion.
Pour ma part je jette l’éponge sur cette partie botanique et sa documentation et je me consacre à la peinture.
C’est un coucher de soleil qui est un prétexte pour utiliser des couleurs saturées, je ne cache pas que j’ai jeté un petit coup d’œil du coté de Giverny, tant il est vrai que les enseignements des impressionnistes sont utiles pour résoudre les questions sur les rapports entre les couleurs à la tombée du jour.
C’est une heure entre chien et loup qui permet beaucoup de libertés sur les ombres colorées.
Il y aura encore des petite retouches avant la signature, mais j’estime cette huile suffisamment avancée pour la publier sur ce blog.
Vous pouvez retrouver les photos qui ont servi à réaliser ce tableau dans la rubrique nymphéacées de mon site.
Les orchidées aiment la symétrie bilatérale, je me suis dit que je pouvais sans doute faire une petite expérience en pliant une feuille maculée d’acrylique.
C’est franchement pas évident de représenter une forme avec ce type de technique, mais pourquoi ne pas essayer.
De toute façon cerner exactement les caractéristiques de la fleur n’est pas forcément la meilleur manière d’en rendre l’esprit. J’ai tout délavé dans l’eau, et voici le résultat.
On est loin du test de Rorchach, si quelqu’un voit une voiture, je me poserais des questions.
J’ai réalisé ce portrait quelques jours après avoir vu un reportage à la télé sur une personne qui réalisait une huile de 2m carré en 3 heures.
Le résultat était du grand n’importe quoi, mais il y a toujours des personnes pour admirer ce type d’expression assez trash…
Le positif dans l’histoire c’est que cela un peu piqué mon ego et je me suis dit que je pouvais quand même peindre à l’huile avec plus d’expressivité, histoire de voir ce que cela donne.
J’ai démarré ce portrait par un crayonné de 3h, puis ensuite 3 séances de 4h environ pour l’huile.
J’ai essayé de maintenir des couleurs assez pures en évitant de trop mélanger les teintes sur la palette, ce que je fais d’habitude.
Gwenaël qui fait toujours de superbes ambiances, m’avait dit que je pouvais faire ce portrait à l’huile. Pari relevé !
C’est à mon tour d’être critiqué, le tableau n’est pas encore signé, il y aura peut-être des retouches 😉
Mon petit journal graphique
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok