Cette aquarelle de Pivoine (Paéoniacées) a une petite histoire.
Je l’ai démarrée dans le jardin, croyant pouvoir terminer la mise en couleur dans la journée.
Comme je l’ai dit sur le blog de Kenza (Thé au Jasmin), j’ai sous-estimé la difficulté liée aux transparences et ombres propres de cette fleur.
La forme forme d’une pivoine ne se lit que grâce aux lumières.
Très rapidement, le soleil a bougé et plus rien n’était identique.
J’ai juste eu le temps de faire une petite photo, histoire de garder une documentation.
La fleur s’est fanée sans que je puisse la remettre dans les conditions d’origine : Fin de l’acte I
Pour me donner un peu de courage, j’ai été à la bibliothèque afin de voir comment les autres peintres avaient pu réussir cette diablerie.
Faire des natures mortes en intérieur évite les modifications de lumière, c’est le cas de nombreux tableaux ou on peut voir des pivoines. J’imagine les problèmes pour éclairer une pièce en lumière artificielle il y a 200 ans et plus.
Parfois l’utilisation du crayon de couleur permettait de renforcer des petits détails.
J’ai repris mon dessin avec de l’aquarelle en appuyant légèrement le crayon de couleur pour les ombres colorées, c’est effectivement sécurisant pour faire monter les tons.
Quand le crayon ne suffisait plus, j’ai rehaussé une dernière fois avec l’aquarelle.
Mon petit journal graphique
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