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Géranium herbe à Robert et sa feuille rouge

Voici un petit géranium que l’on trouve un peu partout en ville.

La prise de vue demande un objectif macro car la fleur est assez petite : 5 pétales violets de la taille d’un ongle, la cellule automatique qui règle la distance de la focale passe souvent à coté pour se caler sur le fond…

Le feuillage passe du vert au rouge sur les parties les plus mûres ce qui donne des contrastes de couleurs très puissants. Impossible de ne pas voir cette petite plante aux tiges rouges et poilues comme celles d’un homard !

Feuille rouge du géranium
Feuille rouge du géranium

Le secret du Geranium robertianum L. réside dans l’Autochorie, sa capacité à projeter ses 4 graines grâce à un effet ressort lié à l’enroulement des 4 parois de la capsule.

Le processus peut se déclencher par séchage, mais il est encore plus efficace si un animal touche la capsule. Avec la détente, les graines sont projetées contre le pelage et risquent de voyager très loin.

Alors qui est Robert ?

On ne sait pas bien, alors on va en rester là 🙂

 

Aquarelle de poisson rouge

Lors du choix d’un sujet on est libre de l’interpréter avec différentes techniques.

Pour peindre un poisson, quoi de mieux que l’aquarelle ?

Pour être vraiment dans le gestuel, je n’ai pas fait de dessin au crayon. Un léger lavis m’a permis de préciser quelques repères.

Le poisson rouge doit avoir deux ans, il commence à être gros pour son aquarium. Cet été il va gagner un bassin d’extérieur avec de grandes carpes pour voisinage.

Dans l’aquarium il présente successivement ses deux faces, j’ai du donc être patient, le pinceau chinois à la main en attendant sa rotation pour poser une touche de couleur.

Cela donne donc à peu près une touche pour deux rotations. C’est un bon exercice de croquis.

Selon les règles de la mise en page, le poisson est tourné vers le passé (la gauche), je ne l’ai pas retourné avec Photoshop car son flanc gauche doit rester comme il est.

C’est là toute la différence entre un autoportrait fait avec un miroir de celui fait avec une photo ou une vidéo :

L’autoportrait fait avec un miroir présente un visage que seul l’artiste connait, c’est une vision peu réaliste. On imagine mal les grands peintres classiques se mettre à faire un autoportrait abstrait, pourtant nous n’en sommes pas loin…

Donc, si on dispose de la photo d’un peintre, où si son visage est asymétrique (exemple : une oreille coupée) on peut rapidement savoir si l’artiste a utilisé un miroir où une photographie pour  réaliser son autoportrait.

A noter pour complexifier la chose que notre œil fonctionne comme une lentille d’appareil photo, les faisceaux qui le traversent s’inversent au fond de la rétine (haut bas et droite gauche).

C’est donc notre cerveau qui replace tout dans le bon sens.

Je dois préciser que l’aquarium est plat, ce qui évite d’en rajouter sur le thème des déformations et surtout de faciliter l’intégration de mon hôte dans un bassin où les images ne sont pas déformées.

Oui je sais, le mythe de la caverne a encore frappé !

Escalade de la Morelle douce-amère

Bien que cela ne soit pas vraiment la saison de la floraison de la Morelle douce amère, j’ai décidé de publier cette photo.

La Morelle est assez connue pour ses fruits toxiques, qui resteront tardivement à l’abri des prédateurs avant d’être consommés blets par des oiseaux affamés.

Les alcaloïdes présents chez les solanacées se retrouvent dans les feuilles de légumes tels que la tomate, la pomme de terre ou l’aubergine. D’autres membres de cette famille en contiennent même dans les fruits ce qui les rend dangereux à la consommation. C’est la cas du beau Datura, de la Belladone mais également de la Morelle.

La fleur violette dispose de 5 pétales violets et des étamines jaunes, deux couleurs complémentaires qui lui assurent grâce et visibilité.

La coccinelle d’un rouge tonique s’habille également en complémentarité sur le fond vert.

« Ne nous mangez pas, vous risquez de le regretter » semblent nous indiquer la coccinelle et le fruit rouge de la Morelle douce-amère.

Miniature d’un oeillet

C’est toujours incroyable ce que l’on trouve dans un vieux livre trouvé sur une brocante, chacun raconte une histoire.

J’aime retrouver des annotations « apocryphes », dans la marge, des dédicaces ou encore des signets oubliés.

Parfois des pages supplémentaires sont ajoutées par différents possesseurs avec des petits textes. A l’heure d’Internet cela ressemble à des commentaires qui permettent à chacun de s’approprier le sujet.

Cette fois c’est un dessin qui était glissé entre deux pages, une miniature pour être précis.

Sans de bons yeux ou une loupe, il semble difficile de tracer les courbes précises de cet œillet. Rien n’indique sa provenance ni son auteur, mais l’art de la miniature est si particulier qu’il ne concerne qu’un minimum de personnes, de plus le dessin me semble bien exécuté.

J’ai du mal a en identifier la technique (gouache ? crayon de couleur ?), ne rêvons pas sur d’antiques couleurs réalisées à base de cochenille pour le rouge, ou du bois du brésil pour le rose (une couleur existant avant la découverte des Amériques).

Pour ma part je n’ai jamais réalisé de miniatures, mais c’est un art encore pratiqué de nos jours qui a l’avantage de ranger une production de plusieurs années entre les pages d’un livre (ce qui peignent des grandes toiles me comprendront).

Œillet et allumette
Œillet et allumette