Pour le prochain collectif de La Lanterne à BD, j’avais réalisé un story-board sur un petit conte.
Quelques jours plus tard, j’ai entendu une histoire similaire dans une rubrique « sorties BD » à la radio, j’ai donc changé complétement de scénario avec cette fougère volante.
Pour le moment c’est juste un dessin préparatoire au feutre avec un test de mise en couleur sur palette graphique.
La fougère n’est pas le sujet de l’histoire, mais j’ai trouvé cela intéressant à publier.
Il pleut il mouille c’est la fête à la grenouille !
C’est le bon moment pour faire un petit tour dehors et écouter pousser cette fougère de la famille des Dryoptéridacées.
Je pense que c’est une fougère mâle, mais il faudra que je me constitue un herbier pour bien déterminer les fougères car les frondes se ressemblent trop surtout si on ne regarde pas les sores.
Pour le moment c’est le contraste des complémentaires vert rouge qui m’interpelle.
Un peu plus loin, des champignons blancs qui coulent noir. Certainement des Coprins noir d’encre, mais là aussi cela reste à confirmer.
Avec les champignons c’est toujours la surprise, on les découvre au dernier moment et il n’est pas certain que quand on repasse il seront encore là.
Ce groupe semble fondre comme du plastique trop près d’une flamme.
Le Ruscus aculeatus est de la famille des Asparagacées, comme l’asperge, il produit une sorte de feuillage qui est parfois utilisé par les fleuristes.
La plante à une croissance lente, le lichen sur cette photo témoigne de l’aspect persistant de cet arbuste.
Le Ruscus sec est très durable et peut même être peint avec une bombe or pour des décorations de Noël.
Le gros inconvénient c’est qu’il est très piquant, il porte le nom vernaculaire de « Fragon faux houx » ce qui peut donner une indication sur ses qualités défensives. Dans un bois, les animaux vont faire le tour plutôt que de traverser un massif de Ruscus.
Les fleurs miniatures disposent de 6 tépales et sont implantées au milieu d’une fausse feuille (le cladode), dans cette famille la tige verte se charge de faire de la photosynthèse.
Une baie verte puis rouge prendra bientôt la place de la fleur au centre du cladode.
Si certaines parties de la plante peuvent être comestibles, il ne faut pas consommer la baie toxique, mais qui s’y risquerait avec une telle protection ?
En dessous des feuilles de noisetier, se cachait un petit houx (Ilex aquifolium), les feuilles de houx qui ne manquent pas de piquant sont déjà bien visibles sur cette plantule.
Les deux premières feuilles aux bords lisses sont les cotylédons, c’est intéressant chez le houx car la différence est nette.
J’ai placé un petit tuteur pour ne pas marcher sur ce futur arbuste qui va prendre beaucoup de temps pour grandir.
Garçon ou fille, je ne sais pas, à cet age c’est encore trop tôt pour le dire. Le Houx est une plante Diodïque.
Mon petit journal graphique
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