Un ptit tour dans les bois c’est bon pour la forme.
En même temps je me suis demandé si avec mes petites connaissances botaniques j’étais capable de survivre en mangeant des végétaux (un peu bête comme idée, mais ça fait partie des questions existentielles que l’on peut se poser dans une forêt).
Bon on commence par la Cardamine des prés qui illustre cet article, il parait que c’est comestible (de la famille des choux). Cela ressemble un peu à du Colza mais en mauve. Elle marque un passage ombragé et humide.
La mousse c’est pour les animaux, quand il n’ont plus rien d’autre à grignoter en hiver.
La violette, oui ça c’est possible, mais il n’y en a pas beaucoup :
La Ficaire et l’Anémone sylvie qui dominent le sous-bois : Surtout pas ! Ce sont des Renonculacées = Poison.
Oxalis petite oseille, c’est utilisable en cuisine mais cela dépend de la dose, à réserver aux spécialistes à cause de l’acide oxalique quelle contient.
La pervenche et la stellaire ça ne se mange pas, mais c’est très beau.
Dans le registre animal, les seuls que j’ai croisé ce sont ces têtards ! En me déplaçant, j’ai certainement été trop bruyant pour voir d’autres animaux.
Il faudra attendre avant de pouvoir se faire une fricassée de cuisses de grenouilles !
Bon finalement à part la cardamine, les violettes et quelques pissenlits sur le chemin y a pas grand chose pour se nourrir en forêt. C’est quand même assez confortable de rentrer chez soi et de trouver un frigo plein !
Je précise que bien entendu je n’ai rien cueilli (donc rien mangé) et que je ne vous encourage pas à consommer des plantes dans les bois. J’ai pu me tromper sur leur identification, il vaut mieux éviter un drame.