Dessin de dahlia

Voici un dessin au crayon HB réalisé le temps d’un atelier, j’avais emmené avec moi cette fleur de Dahlia coupée une heure plus tôt dans mon jardin.

J’ai fait le choix de bien noircir les ombres pour que ce dessin soit contrasté, cela voulait dire qu’il ne serait pas raisonnable ensuite d’en faire une aquarelle, sauf à devoir presque tout gommer.

Les dahlias font partie de la grande famille des Astéracées, cette fleur rentrait dans la composition de nombreux bouquets du commerce il y a encore quelques années. A présent elle est un peu passée de mode, mais reste encore bien représentée dans nos jardins.

J’ai appris depuis peu que son tubercule pouvait être consommé.

Carpobrotus en fleurs

C’est la plante qui tapisse généralement la dune juste avant la plage. Elle n’a pas toujours été là en France, mais comme elle stabilise bien le sol et qu’elle se bouture très facilement, elle a été utilisée au départ pour bloquer le relief sablonneux. Une fois son tapis végétal déployé les autres plantes plus fragiles ne poussent plus. Sa présence est un indicateur de climat où les températures négatives sont rares.

Ses feuilles grasses de section triangulaire font penser à des griffes, on évite généralement de marcher dessus en pensant aux serpents et autres petites bêtes piquantes qui pourraient s’y loger.

Du vert olive, le végétal passe à des couleurs plus chaudes en se dégradant, ces couleurs se marient à la perfection dans un paysage maritime au soleil couchant.

Si l’on y regarde de près, ses inflorescences en capitules radiées roses (parfois jaunes) sont constitués d’une multitude de petites fleurs. La fermeture de cette étoile colorée se produit assez tôt dans l’après-midi.

Le fruit jaune du Carpobrotus est salé, il semble peu engageant mais comestible, au moins chez le Carpobrotus edulis. Les lapins qui les consomment en assurent également la dissémination.

Membre de la famille des Aizoacées (Aizoaceae). De Carpobrotus on lui préfère le nom plus simple de « Griffe de sorcière » qui a le mérite de bien faciliter sa reconnaissance.

L’expérience ratée de la semaine : Faire un origami avec une feuille de bananier

Cette semaine j’ai essayé de réaliser une boîte en origami avec comme matière première une feuille de bananier.

Mon bananier ayant bien profité pendant l’été, je lui ai coupé une grande feuille afin d’essayer de réaliser un petit objet en origami (une boite).

Bananier du jardin

Il faut retirer le pétiole pour faire un rectangle avec un des deux cotés du limbe, il reste malgré tout de puissantes nervures en diagonale qui vont contrarier les futurs pliages.

Après plusieurs plis, la feuille glisse comme une toile cirée au lieu de rester en place, il faut quatre mains.

Pliages avec une feuille de bananier
Avant dernière étape de l’origami

Au moment de déployer la boîte en retournant les « coutures »,  les plis ont lâché pour reprendre l’allure d’une feuille chiffonnée, avec quelques déchirures en plus au niveau des nervures.

A l’évidence la texture de la feuille de bananier n’a rien à voir avec du papier ou du carton, il est sans doute possible de faire un origami avec ce type de feuille, mais il faut dans ce cas utiliser le sens du limbe au lieu de contrarier ces lignes de force.

Bref mon expérience n’a pas fonctionné, j’ai sacrifiée une feuille de mon bananier pour rien.

Afin d’aboutir quand même à un origami, j’ai repris deux feuilles de carton bleu afin de me faire un plumier, j’ai pu ainsi ranger mon matériel : Fin de l’expérience.

Plumier en origami

 

Aquarelle de l’été : L’Osteospermum

J’ai réalisé cette aquarelle en vacances en pensant dessiner une Dimorphoteca. C’est au retour en me documentant que j’ai appris que les Dimorphoteca étaient des annuelles et généralement orangées.

Ma cueillette provenant d’un massif permanent avait donc toutes les chances de faire parti du genre Osteospermum, probablement un Osteospermum juncundum rustique en bord de mer et quand l’hiver est doux.

Ses ligules violettes et son centre de couleur prune foncé apportent une touche d’exotisme. On la nomme également « Marguerite du Cap » en référence à son origine sud africaine.

Réalisé en quatre heures environ, ce petit format m’a permis de me familiariser avec cette succulente que l’on voit partout en Bretagne.

Carnet de croquis