Expo d’orchidées à l’Abbaye de Vaucelles

 

La semaine dernière se déroulait l’exposition internationale d’orchidées de l’Abbaye de Vaucelles.

C’est un peu particulier comme expo, cela se déroule sous une voûte de pierre avec une hygrométrie renforcée par un grand bassin et une température bien plus élevée qu’à l’extérieur.

Les orchidophiles y viennent acheter des orchidées rares ainsi que du matériel tout aussi sophistiqué, d’autres viennent pour admirer les jardins exotiques et prendre des photos.

En ce qui me concerne c’est avec mon nouveau téléphone Samsung GS II, que j’ai pu prendre ces photos. C’est assez critique, sans pied, en intérieur, mais ça passe.

N’ayant pas une culture aussi développé que les orchidophiles, je n’ai pas toujours compris en face de quelle orchidée mythique je me trouvais, c’est après chez moi que j’ai pu jouer au 7 familles genres avec les noms marqués sur les étiquettes.

Celle qui illustre cet article se nomme Angraecum sesquipedale ou Etoile de Madagascar pour les intimes. C’est une orchidée qui illustre la coévolution :

Charles Darwin a reçu de Mr Bateman une orchidée blanche similaire à celle-ci. Elle comporte du nectar au fond d’un long éperon de plus de 20 cm (voir la photo ci-dessous). Le nectar étant la récompense du pollinisateur, il en a déduit que l’on trouverait un jour un papillon doté d’une longue trompe.

Un peu plus tard le Xanthopan morgani praedicta a été décrété comme la clé du mystère, un Sphinx ayant une trompe adaptée à cette tâche.

La suite de l’histoire s’écrit bien plus tard avec des caméras sur le terrain, un pollinisateur surprise vient s’inviter à la fête sur une autre Angraecum :

http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2010/s-hugel.htm

 

Chaque orchidée à donc sa petite histoire, dans cette Abbaye chacun pouvait y trouver son compte.

Angraecum sesquipedale
Angraecum sesquipedale

16 mars 2013 : La neige

En décembre il est possible de faire des photos de neige, mais il y a beaucoup moins de lumière dans la journée qu’en mars. Quand c’est exceptionnel, il faut en profiter pour faire quelques photos.

Quelques plantes ont trouvé des petites stratégies pour coloniser le terrain dégagé.

Les graines de tulipe sont encore dans leur tour d’ivoire, la capsule ne retient plus grand chose, mais suffisamment pour attendre la fin de cet épisode exceptionnel.

La bruyère carnée (Erica carnea) laisse tomber ses clochettes sur le sol blanc, la mission s’achève ici.

Bruyère d'hiver
Bruyère d’hiver

 

Avec les 30 à 40cm de neige le Perce-neige a été complétement recouvert, les tiges et les feuilles se sont couchées mais vont forcer le passage et se redresser dès que la couche de neige sera plus mince.

Sortie du Perce-neige
Sortie du Perce-neige

La Primevère acaule se dégage rapidement des débris de l’hiver et va profiter des premiers pollinisateurs.

Primevère acaule
Primevère acaule

Le fabuleux combat contre le brochet

Lors d’un précédent post, j’avais démarré la planche du vol de la fougère. A présent, je termine les cases du bas en saupoudrant d’effets atmosphériques pour casser un tracé un peu trop rude à mon goût.

Le rayon de soleil rase la surface du sol et réchauffe la brume du marais.

Je reprendrais certainement cet effet sur la première planche afin d’uniformiser l’ensemble.

Cette scène de combat improbable bascule dans le fabuleux, mais j’ai quand même essayé de donner un peu de réalisme dans les mouvements de ma fougère de compétition.

Voici la planche en entier (cliquez pour voir en grand) :

Planche complète
Planche complète

La spirale du Nautilus macromphalus

Ce dessin a été réalisé pour illustrer la suite de Fibonacci et notamment la construction d’une spirale.

C’est un vieux projet qui est resté en suspens car je manquais de documentation.

En visitant le Jardin des plantes à Paris et notamment les galeries d’anatomie comparée et de paléontologie, je me suis retrouvé face à un exemplaire de Nautilus macromphalus (Sowerby). Une espèce de nautile originaire de l’Océan Pacifique. C’est moins impressionnant que les dinosaures que l’on voit en contrebas, mais on se rattache toujours un peu à ce que l’on connait quand on fait une visite.

Après avoir réalisé une photo et repris le dessin au crayon, je suis ensuite passé à la palette graphique pour les couleurs.

A l’heure d’Internet, voir en vrai le squelette d’animaux communs ou disparus est un privilège car on peut tourner autour ou s’approcher. C’est simplement essentiel quand on veut dessiner ou comprendre un objet, son fonctionnement, sa matière.

Merci à Claire et son blog pour sa description du nautile.