Lors du dernier festival de Sault-lès-Rethel, il y avait une magnifique tour qui m’a tapé dans l’oeil.
Je l’ai alors prise en photo avec mon téléphone puis re-dessinée en posant le téléphone devant moi. Ca devient un peu une habitude quand je suis en dédicaces.
Je n’ai pas réussi à terminer la mise en couleur dans la journée, mais avec la photo il était tout à fait possible de continuer quelques jours plus tard, ce que j’ai fait. Il y a beaucoup d’aquarelle et un peu de crayon de couleur.
J’aime beaucoup le toit en forme de cloche avec de minuscules lucarnes qui rendent l’édifice plus grand avec le jeu de la perspective.
C’est toujours un peu « cliché » de rajouter un oiseau à coté d’une tour, j’ai hésité un instant à placer un dragon, mais là on entrait complètement dans un autre genre, ce sera pour une prochaine fois.
La grenade est le fruit du Grenadier un arbre de la Famille des Lythracées.
J’ai réalisé cette aquarelle d’après plusieurs photos, certaines viennent de Shiraz d’autres de Tabas, deux villes d’Iran qui cultivent ce fruit depuis toujours (voir mon article à ce sujet sur Persépolis).
La fleur de grenadier que j’ai pris comme modèle est sans doute celle d’un Punica granatum (Grenadier commun), elle dispose d’une corolle de 5 à 7 pétales voir plus pour une variété double. Les pétales rouge/orange sortent froissées une fois que le calice épais s’est fendu en une trompe de 5 à 7 lobes.
Le fruit charnu viendra se développer ensuite à l’arrière de cette poche robuste donnant cette forme caractéristique de la grenade que nous connaissons.
C’est un exemple rare de fleur simple à 7 pétales.
C’est à partir de la seconde planche de ma BD que le pygargue entre en scène.
L’aigle américain est sans doute un des oiseaux les plus représentés. Il figure déjà sur le billet d’un Dollar ce qui suffit déjà à lui assurer une certaine popularité.
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On le représente souvent en colère, je suis resté sur ce cliché car il faut bien qu’il y ait un peu de tension dans ma petite BD.
Après l’aquarelle j’ai repris les contours à la plume (logique pour un oiseau…).
Contrairement au feutre ou à l’ordinateur il est assez difficile de faire un trait constant. Néanmoins les dessins sont réalisées sur un format A3 qui est supérieur au format définitif d’un format BD.
Après avoir scanné mes planches je reviendrais de toute manière retoucher de petits détails à l’ordinateur, afin d’obtenir des marges propres et équilibrer certaines couleurs.
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Nous sommes les 13 février 2016, il semblait évident que je devais poursuivre cet article en précisant que le Pygargue (Genre Haliaeetus) n’est pas considéré comme un Aigle (Genre Aquila) pour les spécialistes. C’est corrigé, et cela fera donc une bêtise de moins sur Internet 🙂
Rien de tel que d’aller au Musée d’Histoire Naturelle de Lille pour pouvoir voir de près de nombreuses espèces d’oiseaux dans des vitrines. Que l’on aime ou pas la taxidermie, il y a ici une source d’informations inépuisable.
Je poursuis cette petite histoire avec une photo d’un Pygargue que j’ai retrouvé un plus tard. On voit bien que son bec est plus crochu que celui d’un aigle. Il est sans doute plus pratique pour pêcher du poisson.
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Je profite également de ce billet pour remercier RODAMU qui m’a cité parmi les correcteurs de son album « L’apogée d’une cité ferroviaire« . Une autre BD qui se déroule à Hirson avec une enquête pleine d’humour.
Mon petit journal graphique
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