Archives de catégorie : Aquarelles

Beaucoup d’aquarelles dans mon carton à dessin.

Aquarelle de poisson rouge

Lors du choix d’un sujet on est libre de l’interpréter avec différentes techniques.

Pour peindre un poisson, quoi de mieux que l’aquarelle ?

Pour être vraiment dans le gestuel, je n’ai pas fait de dessin au crayon. Un léger lavis m’a permis de préciser quelques repères.

Le poisson rouge doit avoir deux ans, il commence à être gros pour son aquarium. Cet été il va gagner un bassin d’extérieur avec de grandes carpes pour voisinage.

Dans l’aquarium il présente successivement ses deux faces, j’ai du donc être patient, le pinceau chinois à la main en attendant sa rotation pour poser une touche de couleur.

Cela donne donc à peu près une touche pour deux rotations. C’est un bon exercice de croquis.

Selon les règles de la mise en page, le poisson est tourné vers le passé (la gauche), je ne l’ai pas retourné avec Photoshop car son flanc gauche doit rester comme il est.

C’est là toute la différence entre un autoportrait fait avec un miroir de celui fait avec une photo ou une vidéo :

L’autoportrait fait avec un miroir présente un visage que seul l’artiste connait, c’est une vision peu réaliste. On imagine mal les grands peintres classiques se mettre à faire un autoportrait abstrait, pourtant nous n’en sommes pas loin…

Donc, si on dispose de la photo d’un peintre, où si son visage est asymétrique (exemple : une oreille coupée) on peut rapidement savoir si l’artiste a utilisé un miroir où une photographie pour  réaliser son autoportrait.

A noter pour complexifier la chose que notre œil fonctionne comme une lentille d’appareil photo, les faisceaux qui le traversent s’inversent au fond de la rétine (haut bas et droite gauche).

C’est donc notre cerveau qui replace tout dans le bon sens.

Je dois préciser que l’aquarium est plat, ce qui évite d’en rajouter sur le thème des déformations et surtout de faciliter l’intégration de mon hôte dans un bassin où les images ne sont pas déformées.

Oui je sais, le mythe de la caverne a encore frappé !

Maison de campagne à l’aquarelle

C’est une petite aquarelle dessinée il y a presque six mois que je viens de mettre en couleur.

J’ai essayé d’être assez léger sur l’aquarelle car le dessin au crayon comporte de nombreux traits, je ne souhaitais pas trop alourdir l’ambiance.

Cela peut servir de décor pour une petite scène de campagne.

Voici la même aquarelle, plein cadre :

Longère

La pâquerette du nouvel an

Habituellement c’est un peu dur de trouver un modèle dans le jardin à cette saison.

Cette année j’ai trouvé rapidement mon premier sujet d’aquarelle : une pâquerette rebelle.

Je suppose que vu son nom, elle est censée fleurir à partir de pâques. De toute façon elle n’est pas la seule à montrer le bout de son nez en ce moment. Le bouton d’or, les rosiers et même certains arbres sont encore/déjà en fleurs.

La luminosité n’est pas là, mais pour certaines fleurs, des critères de température suffisent à mettre en route un nouveau cycle de floraison.

Cette « Daisy » formait un impact jaune et blanc au milieu de la pelouse, je l’ai mis en pot afin de pouvoir la poser sur une table et éventuellement l’arroser si l’aquarelle n’était pas finie en une séance (ce qui a été le cas).

Comme je l’ai dit précédemment, je n’aime pas trop les natures mortes.

J’ai essayé de dessiner le double mouvement en spirales inversées qui caractérise les astéracéees mais c’est bien plus petit qu’un gerbera alors mon pinceau chinois a eu un peu de mal.

Pâquerette aquarelle
Pâquerette aquarelle

Courgette en fleur farcie à l’aquarelle

Non je ne vais pas démarrer un blog culinaire, d’autres le font bien mieux que moi !

J’ai juste tout naturellement doté le site Espace graphique d’une nouvelle catégorie les Cucurbitacées. C’est une plante de potager assez banale, la courgette que j’ai pris en modèle pour réaliser une nature morte à l’aquarelle.

Cette fleur n’a pas besoin d’un objectif macro pour en capter les détails et à vrai dire c’est même une des plus grosses que l’on peut trouver dans un jardin. Celle-ci est utilisée en cuisine pour être farcie, ce qui nous renseigne sur la taille de la bouchée, mais également sur son aspect comestible.

En « croquant » les cucurbitacées, j’ai eu beaucoup de mal avec une cousine de la même famille : la citrouille.

Botaniquement les citrouilles ont un pédoncule plus dur que le potiron, le potiron est également plus sucré. Pour classer des photos cela aide vraiment…

J’ai eu la mauvaise idée ensuite d’ouvrir un catalogue de vente de graines : Des potirons de toutes les formes et de toutes les couleurs, point de citrouilles, toutes mes certitudes étaient à plat.

C’est donc toujours la même règle, il faut identifier la plante sur place au moment ou on prend la photo, un livre à la main, regarder les feuilles, les fruits, la fleur. Sentir, toucher et observer.

Pour goûter sur place une courgette, il faut en vouloir. Pour la citrouille, il faut être solidement armé, mais c’est vrai que pour d’autres légumes c’est bien plus facile. Notre bibliothèque gustative est parfois mieux documentée que celle des autres sens.

Pour le potiron je garde en mémoire le goût sucré et velouté du gratin qui est bien différent de celui de la citrouille moins sympathique.

Pas étonnant que l’on sacrifie donc ces dernières pour Haloween et que l’on conserve les potirons pour le garde manger.