Archives de catégorie : Aquarelles

Beaucoup d’aquarelles dans mon carton à dessin.

Aquarelle de la petite crique

Assis sur un rocher avec ma petite boite d’aquarelles et le feutre à eau, j’ai tenté cette aquarelle d’une petite crique du Finistère.

Il est bien plus facile de réaliser une aquarelle chez soi, le principal handicap étant le temps de réalisation.

J’ai pris les crayons de couleur pour ajouter un peu de structure à ce paysage, j’aime bien ces crayons qui s’associent bien avec l’aquarelle.

Le sujet de la crique est souvent traité en peinture, c’est très agréable à faire, je comprends que certains y consacrent leur vie.

Aquarelle du pavot somnifère

C’est à ma grande surprise que le nom de  Népenthes est utilisé pour décrire le Pavot dans l’Odyssée. Il est vrai que pour un moustique l’exploration de l’urne  du Népenthes se traduit sans doute par une tragédie similaire aux mammifères qui tenteraient de consommer les fruits du pavot.

Je parle du fruit et pas des graines, vu que c’est le fruit du pavot qui « pleure » du latex comme le ferait votre ficus d’appartement, un pissenlit et je ne sais trop quoi d’autre encore 🙂

J’ai donc soulevé une grosse documentation pour constituer ma nouvelle rubrique sur les Papaveracées.  Le vrai problème était pour moi de faire une aquarelle à partir d’une plante qui ne garde pas ses pétales longtemps après la coupe, c’est une fleur qui n’a pas sa place chez le fleuriste, sauf de superbes reproductions en tergal.

Pour ma part j’ai préféré un agrandissement d’une photo d’un pavot somnifère comme base, c’est moins agréable, mais bien plus stable.

Je n’ai pas résisté à rechercher ensuite sur le blog d’aquarelles de Claire Felloni une aquarelle sur le pavot, j’ai constaté une fois de plus mon manque de précision dans les détails.

C’est un métier, je dois rester modeste.

Je terminerais sur la description de la couleur du pavot somnifère, dans certains livres il est blanc, dans d’autres il est lilas. Je ne trancherais pas la question, il y a sans doute des variations.

Aquarelle de nymphéa rose

En classant les familles botaniques par nombre de pétales, je ne pouvais pas faire l’impasse sur les nymphéacées.

En effet après la Ficaire Fausse renoncule qui présente 8 pétales, j’ai bien du mal à trouver un représentant avec une géométrie stable au dessus.

Je lorgnais donc du coté du nymphéa qui va royalement se stabiliser à 28 pétales (pour celui de cette aquarelle).

Bien qu’habitant dans une ville traversée par un marais (et il y a des nymphéas) il n’est pas forcément évident de les prendre en photo. Celui-ci est le fruit de la composition d’un jardinier sur les bords de Loire.

Après avoir recherche dans la documentation, je pense que cette fleur rose est un Nymphéa ‘Attraction’.

La lettre phi serait une composante du mot « nénufar » ce qui est un appel direct au nombre d’or (1,61803399) en cherchant bien la fleur doit obéir à une répartition basée sur ce nombre.

Plus sérieusement, la nymphe personnage légendaire et aquatique nous donne plus de pistes pour la sémantique du nymphéa. A vouloir trop s’approcher de ces fleurs on finit bien souvent par tomber dans l’eau, la nymphe est donc bien gardée.

Je termine cet article en remerciant Claire Felloni pour ses explications sur le fond sombre dans ses aquarelles.

Méduse ou physalie dans un océan d’aquarelle

Méduse à l'aquarellePour changer, voici une aquarelle de méduse. Dessin réalisé de tête, car l’aquarelle sous l’eau, c’est pas facile.

Je l’ai réalisé lors du Salon du disque et de la BD de Gondecourt au cours d’une séance de dédicaces.

La tempête était réelle vu que les amplis étaient bien branchés, j’en ai profité pour griffonner quelques lacets qui ont pris cette forme non préméditée.

Je croyais jusque aujourd’hui que les physalies étaient des sortes de méduses, mais ce n’est pas le cas. La structure de la physalie ressemble à un flotteur alors que la méduse ne reste pas en surface.

Le poison reste un dénominateur commun, tout ce qui ressemble de près ou de loin à ces organismes gélatineux nous tient à distance, malgré une grâce inégalée.