Beaucoup d’aquarelles dans mon carton à dessin.
Après le croquis du Château de Chambord, je me suis lancé sur une aquarelle au teintes lourdes.
Je n’avais pas envie de tomber dans le coté carte postale, pourtant je pense que cela aurait été plus simple de partir sur des teintes claires.
Le ciel violet donne au Château un caractère particulier qui permettra sans doute plus tard de placer une scène de personnages au premier plan.
Mais cela est une autre histoire.
J’ai mis environ 2 ans avant de pouvoir prendre en photo une fleur de la famille des Brassicacées (Crucifères), entre les choux qui ne fleurissent pas (dans le jardin) et les fleurs sauvages qui ont une période de floraison courte, cette famille résistait à la prise de vue.
Il faut dire que le chou brocolis ne mettait pas vraiment en évidence les fleurs sans un bon objectif macro.
C’est l’Alliaire officinale qui me permet donc d’ouvrir cette nouvelle famille importante dans l’approche de mon site : elle a 4 pétales.
Une fois la photo prise, j’ai démarré mon aquarelle devant l’écran de l’ordinateur. Après une première approche qui vise à rendre la réalité, j’ai repris les couleurs en exagérant certains tons afin de rajouter un peu d’émotion dans cette capture rapide (sans dénaturer toutefois l’esprit de la plante).
La rhubarbe derrière le dessin ne fait pas partie de la famille des Brassicacées, mais des Polygonacées elle fera sans doute l’objet d’une prochaine aquarelle (ou de confitures*).
*Chez la rhubarbe, les feuilles sont toxiques, mais les bâtons sont consommables.
Voici la dernière aquarelle qui servira d’illustration pour les protéacées.
Cette protéa leucadendron n’est pas la plus complexe au niveau de la fleur, elle sert même de feuillage dans les bouquets exotiques.
Néanmoins, je trouve fascinant ce mélange de rouge et vert, deux couleurs complémentaires.
Ces champignons me donnent du fil à retordre.
Je préfère revenir à l’aquarelle qui me semble plus agréable qu’un effet de vitesse.
Après la guêpe, on reste dans le dangereux et l’inquiétant.
Pour les ombres j’ai utilisé une technique utilisée dans l’animation de dessins animés.
Les ombres sont dessinées avec une sélection Photoshop, cette sélection est sauvegardée sur une couche pour pouvoir ajouter ou soustraire d’autres sélections.
Il faut ensuite revenir sur les couches RVB, puis créer un calque à part.
La sélection doit être remplie avec du violet foncé. Le calque devient semi-transparent avec un 45% et il faut finir en sélectionnant le mode produit.
C’est la technique traditionnelle, après chacun peut l’adapter pour créer des ombres particulières.
Pour en revenir à mes champignons dangereux, j’ai retiré quelques effets sur mon décor pour revenir à du dessin plus traditionnel en accord avec le graphisme des champignons.
A suivre…