Archives de catégorie : Aquarelles

Beaucoup d’aquarelles dans mon carton à dessin.

Aquarelle de Rafflesia et de sa vigne Tetrastigma

Je viens de terminer cette aquarelle qui concerne une fleur bien particulière : La Rafflésie (Rafflesia).

Elle se partage le titre de la plus grande inflorescence du monde avec l’Arum titan (Amorphophallus titanum).

Ces deux plantes indonésiennes émanent une puanteur propre à attirer certains types de coléoptères et ont une taille que l’on peu qualifier de monstrueuse (1m de large dans certains cas).

Si l’Arum titan dispose de multiples fleurs sur un spadice, la Rafflésie elle, se paye le luxe de ressembler à une fleur au schéma classique avec 5 lobes pétaloïdes bien colorés.

A la manière d’un champignon, elle va éclore sans feuilles en parasitant par ses filaments une vigne robuste (Tetrastigma) qui domine la canopée. La vigne Tetrastigma prend ses racines au pied des grands arbres de la forêt équatoriale, inutile de dire que la Rafflésie est difficile à acclimater ailleurs.

Profitant de son hôte pour le gîte et le couvert, la Rafflésie peut fleurir hors sol comme le ferait le gui, un autre parasite bien de chez nous.

Rafflesia et Tetrastigma
Rafflesia et Tetrastigma

 

 

Abbaye de Valloires à l’aquarelle

Après vos commentaires sur le dessin de l’Abbaye de Valloires, j’ai ajouté un moine et des enfants dans cette composition.

Ces personnages représentent une sorte de rencontre temporelle des différents habitants de cette Abbaye, vu qu’elle abrite à présent des enfants.

Je ne rentrerais pas dans les explications historiques, mais j’espère avoir été fidèle avec l’esprit du lieu.

Pour le reste j’ai pris la technique de l’aquarelle car c’est bien plus rapide qu’une palette graphique. C’est juste qu’il n’y a pas de bouton pour revenir en arrière quand une couleur est mal posée ou déborde.

Voici le dessin dans son cadrage officiel :

Aquarelle de l'Abbaye de Valloires
Aquarelle de l’Abbaye de Valloires

Aquarelle de Circée de Paris ou Circaea lutetiana

La Circaea lutetiana  (Circée de Paris) est une petite Onagraceae (Onagracée) de sous-bois humide que l’on trouve un peu partout en France, sa floraison timide intervient pendant l’été.

L’échelle des fleurs demande un bon objectif macro, la teinte blanc rosée demande également un réglage lumière très fin.

Circée de Paris dans les bois
Circée de Paris dans les bois

Une fois coupées, les fleurs se fanent rapidement ce qui est décevant pour un petit croquis à la maison.

Équipé d’un téléphone portable à 5 Mégapixels, la réussite de la photo était très aléatoire, chaque année j’essaye d’avoir une précision plus nette.

Cette fois, je pense que je vais pouvoir démarrer une rubrique dédiée.

La Circée de Paris est une des rares plantes comportant des pièces florales par paires à chaque verticille :

  • Deux sépales
  • Deux pétales à deux lobes
  • Deux étamines
  • Un style avec un stigmate à deux lobes

Concernant la classification par nombre de pétales, cette plante est donc (à ma connaissance) unique dans sa catégorie.

Les Onagracées comme l’Épilobe sont généralement dotés de 4 pétales, c’est donc une espèce très particulière que cette Circaea lutetiana.

Pour aller plus loin que la faible macro de mon téléphone, j’ai réalisé une petite aquarelle en essayant de rendre quelques caractéristiques de cette plante :

  • Stigmate rosé sur un style blanc
  • Pétales blanc légèrement rosés
  • Sépales rosés
  • Fruits en forme de poires vertes, velues sur un axe formant un angle à 45 degrés avec la tige
  • Feuilles ovales (parfois légèrement cordées), opposées
  • Tige hérissée de petits poils
Aquarelle de Circée de Paris
Aquarelle de Circée de Paris