Voici la dernière planche de ma petite histoire qui sera insérée dans le prochain album collectif de la Lanterne à BD, j’ai hâte de le voir imprimer.
Pour le premier plan sombre (Overlay), j’ai utilisé des phragmites et un vieux tronc pourri. En début de saison de jeunes plants côtoient les restes non dégradés de l’année dernière.
Ces végétaux inquiétants s’opposent au temple plus accueillant et minéral où se trouve la maman des deux nageurs intrépides.
Je ne sais pas si la chute de l’histoire peut être qualifiée de drôle, j’aurais fais de mon mieux en tout cas pour qu’il y ait un peu de surprise.
Je suis certain que vous en avez déjà vu ces cyclopes Brrrr…
Mon blog va certainement être en pause pendant quelques temps, je dois réparer mon matériel informatique et changer de scan.
L’année dernière j’avais mis en couleur mes planches de BD avec Photoshop une opération un peu fastidieuse mais qui a le gros avantage de pouvoir revenir en arrière en cas de pépin.
Cette année je me suis lancé un nouveau défi : La mise en couleur à l’aquarelle avec un encrage direct !
C’est une opération que je faisait déjà en séances de dédicaces. On imagine mal un dessinateur venir avec un logiciel et une imprimante pour dédicacer un album !
Néanmoins pour réaliser un planche complète à l’aquarelle et l’encrer sur le même support c’est une autre affaire…
J’ai quand même doublé mon crayonné en le décalquant sur une autre feuille avec un critérium aux mines bleues. C’est sur cette planche que j’ai appliqué l’aquarelle, puis l’encrage noir réalisé au feutre noir permanent.
Le feutre est moins dangereux que l’encre de Chine, il ne coule pas et sèche immédiatement. Par contre il faut bien choisir un feutre pour éviter de voir son travail disparaître au bout de quelques années d’exposition au soleil.
Cette histoire sera intégrée au collectif N°7 de La lanterne BD.
Voici la première case d’une nouvelle histoire que je suis en train de dessiner.
Elle présente un décor marécageux au milieu duquel se dresse un temple. La petite famille « Sep te bre » s’y réfugie, c’est la suite de l’épisode paru dans le dernier album collectif de La Lanterne à BD, le fameux N°6.
Je n’ai pas super bien « cleané » mon dessin ce qui va sans doute me poser des problèmes lors du passage à l’aquarelle vu que les couleurs restent transparentes. Afin de résoudre ce point, je vais sans doute décalquer ma première planche sur une autre feuille bien blanche.
Oui cette année pas de couleurs informatiques, que du naturel 🙂
En attendant, je continue de dessiner mon histoire qui devrait tenir en deux pages, avec une chute humoristique (vu que c’est le thème de cette année).
Pour voir la mise en couleur des précédents épisodes, c’est ici :
L’été est là alors il faut penser à trouver une tenue adaptée à ma grenouille salamandre (je ne sais plus bien), il risque de faire très chaud au bord du marais.
Ce dessin avait été fait pendant une séance de dédicaces du dernier collectif de la Lanterne à BD, j’avais une nouvelle boîte de crayons de couleurs, il était important que je m’entraine avant de dessiner en live sur les pages de garde.
Il faut du temps pour concevoir un personnage, il faut souvent reprendre le dessin ce qui permet d’ajouter ou de retirer des éléments. Personnellement en dehors des dédicaces, je dessine très peu sur ce sujet.
Bretagne buissonnière qui est à fond dans les poules et coqs me propose de participer à son univers, je ne sais pas si je serais à la hauteur. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de poules dans mon marais à part les poules d’eau 🙂
Pour les Macareux de Claire où ceux d’Hélène, même si je passe pas loin des 7 îles, j’aurais beaucoup de chance si j’arrive à en dessiner un, mais c’est vrai que c’est un oiseau qui permet de jouer avec les couleurs, notamment sur le bec.
En tous cas j’ai une nouvelle boîte de crayons de couleurs (Faber-Castel Art Grip) et il semblerait qu’il vont pouvoir prendre la relève de mon ancienne boîte qui doit avoir plus de 20 ans.
Le critère pour moi est d’obtenir une couleur très saturée sans devoir appuyer comme une brute sur la mine, cela parait bête mais c’est important dans une journée de dédicaces.
J’utilise également l’aquarelle, mais comme il y a un temps de séchage, c’est pas toujours adapté à la situation d’un stand. De plus il faut pouvoir rester concentré sur le geste pendant que l’on discute. Je sais que Claire arrive à peindre de superbes aquarelles de roses dans ces conditions mais il faut l’avouer c’est pas donné à tout le monde.
Pourquoi des flammes dans ce dessin ? Il y a du méthane qui de dégage du fond marais, celui-ci remonte sous la forme de bulles. Théoriquement celui-ci peut s’enflammer et donner lieu a un feu follet. Je ne sais pas si quelqu’un a réussi un jour à prendre en photo ce phénomène, mais cela fait parti du folklore.
Bon je vais pas raconter de carabistouilles, c’est surtout pour donner un caractère épicé à ce personnage.
Donc voilà « ch’est eune tiote bestiole » rhabillée pour l’été.
Mon petit journal graphique
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