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Fleur de cactus : Le Rhipsalis capilliformis

Le Rhipsalis capilliformis est un cactus (Cactaceae) avec des caractéristiques un peu particulières.

Les Rhipsalis sont les seuls cactus présents en Amérique du sud avant l’arrivée de Christophe Colomb. Cela ouvre de nombreuses théories qui tentent d’expliquer comment cette cactée a partagée des gènes avec ses cousines de l’ancien monde.

Cette plante grasse se développe comme une chevelure, avec des ramifications retombantes, il est préférable de la suspendre vu qu’a l’état naturel elle se niche dans les arbres (épiphyte).

Comme ses fruits forment des baies rondes et translucides, elle porte également le nom de « Cactus Gui ». Pourtant cette plante n’a rien d’un parasite, tout au plus comme les orchidées, elle profite de son hôte pour s’établir en hauteur.

Autre bizarrerie pour une cactée, elle ne pique pas et c’est préférable car si c’était le cas elle serait très difficile à déplacer (le pot étant sous la chevelure verte).

Bien à l’abri du gel dans un salon elle sera à son aise. Cependant n’hésitez pas à la placer de temps en temps dans une véranda un peu plus froide (hors gel) pour obtenir une floraison.

Rhipsalis en véranda
Rhipsalis en véranda

J’ai essayé de compter le nombre de pétales, je pense qu’il y en à 5 ainsi que 5 sépales de la même couleur blanche, enfin ce n’est pas évident, il faut se munir d’une loupe…

Rhipsalis Profil
Fleur de Rhipsalis de profil

 

Fin de la récréation pour la rose trémière et le forsythia

Ce dimanche matin 12 janvier 2014, la température est descendue mais reste positive.

En ville, il y a quelques forsythias bien exposés et qui ont déjà une floraison abondante.

Ces arbustes sont très rustiques mais fleurissent plus habituellement en février/mars. Le forsythia fait parti de la famille des  Oléacées, comme le lilas (plus tardif).

Image plus rare, une rose trémière (Malvacées)  qui nargue le gel avec sa belle robe pourpre.

Alcea rosea

Cette floraison tardive a plusieurs mois de décalage. Elle fait le bonheur du jardinier qui peut encore récolter les fruits tout en profitant de la beauté étrange de cette fleur en hiver.

La baisse de la température va t’elle sonner la fin de la récréation ?

 

 

Brassica oleracea var. acephala : Un chou d’ornement à l’âge de fer

Ce chou (Famille des Brassicacées) est dit tricolore car ses feuilles vertes se teintent vers le coeur avec d’autres couleurs (jaune, rose ou violet), parfois c’est même une belle décoloration (blanche) qui s’accentue avec le froid.

Décoloration
Décoloration

Ce chou en sait plus que votre coiffeur  sur la chimie des couleurs. Une coloration frisée ? Voilà une bonne arme anti déprime pour l’hiver.

L’effet dégradé mélangé à la rosée du matin peut donner des teintes métalliques.

Le chou est riche en fer, mais vous me direz que les doses sont minimes et que les êtres vivants ne produisent pas encore des fils de fer et encore moins des plaques de blindage en métal.

Et bien c’est faux ! Dans l’océan des cousins de l’escargot synthétisent leurs coquilles avec du fer à la place du calcaire :

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-un-escargot-dur-comme-fer-24211.php

Et si l’âge de fer restait à venir ?