Archives de catégorie : Photos

Rencontre avec un Caloptéryx éclatant sur les bords de l’Oise

Ce Calopteryx splendens (Caloptéryx éclatant) me regardait du haut de sa branche de cerisier sans cerises et semblait vouloir ouvrir la conversation.

C’est donc les yeux dans les yeux que s’installe une sorte de dialogue sans paroles, bien entendu malgré sa petite taille, c’est un prédateur et il n’a pas vraiment peur de moi, juste intrigué…

L’histoire se passe sur les bords de l’Oise, on voit parfois ces insectes ressemblant à des libellules  passer à toute vitesse au dessus de l’eau, cette fois j’ai eu plus de chance.

Je crois que ce sont ces ailes maquillées avec un léger voile bleu qui rendent le Calopteryx aussi gracieux. Pas étonnant que de nombreux bijoutiers se sont essayés à dessiner un si beau modèle.

Calopteryx sur le cerisier
Calopteryx sur le cerisier

Aeshna affinis, une libellule sur une Salicaire

Les bords du Marais d’Isle sont ponctués de rose Tyrien avec la Salicaire au centre, une Epilobe à gauche, une Eupatoire à droite.

Le téléphone portable était déchargé, j’ai pris un petit appareil Pentax dans la poche.

Grand coup de chance, une libellule se pose à 1m de moi. Dans ce cas j’ai préféré prendre une première photo de loin pour assurer, car généralement l’Odonate ne supporte pas d’être approchée.

Vu qu’elle ne bougeait pas, j’ai embrayé la macro en tentant de m’approcher, arrivé à 10 cm c’est certain j’avais beaucoup de chance.

Aeshna affinis
Aeshna affinis

Les insectes sont comme les humains, il y en a qui aiment être pris en photo et d’autres qui nous fuient.

La couleur un peu marron camouflage m’a indiqué que j’étais certainement en présence d’une femelle, lors de l’identification il faudra donc être plus réceptif aux motifs que cette couleur marron-doré.

Une fois rentré j’ai croisé quelques sources, il s’agit probablement d’une Aeshna affinis (Femelle).

Si tu manges de la salade tu ne seras jamais malade

Voici un proverbe utilisé par ma grand-mère bretonne pour marquer la différence entre l’accent breton et celui d’un picard.

Bien entendu écrit sur un site web cela ne donne pas grand chose, mais cela peut toujours servir pour rappeler ce que nous devons manger pour être en bonne santé.

Seulement voilà,

La salade correspond plus au mode d’assaisonnement (avec du sel) que de savoir ce que l’on va vraiment manger.

Fleur de Chicorée, Endive ou encore Chicon
Fleur de Chicorée, Endive ou encore Chicon

En effet, la chicorée et le pissenlit sont des astéracées, le radis une brassicacée, la tomate une solanacée, les concombres et leurs enfants les cornichons des cucurbitacées, etc…

On notera que parfois ce sont les feuilles, à d’autres moments les fruits ou encore la racine.

Donc presque tout le potager y passe du moment que l’on y met un peu de sel.

Avec une vinaigrette c’est encore mieux, cela tue les quelques petits microbes qui se seraient glissés dans notre assiette à notre insu.

C’est donc avec ce proverbe imprécis qui nous invite à manger des fruits et des légumes que je vais réviser ma botanique tout en étudiant ce que j’ai récolté dans mon assiette.

 

 

Aquarelle d’une pivoine

Cette aquarelle de Pivoine (Paéoniacées) a une petite histoire.

Je l’ai démarrée dans le jardin, croyant pouvoir terminer la mise en couleur dans la journée.

Comme je l’ai dit sur le blog de Kenza (Thé au Jasmin), j’ai sous-estimé la difficulté liée aux transparences et ombres propres de cette fleur.

La forme forme d’une pivoine ne se lit que grâce aux lumières.

Très rapidement, le soleil a bougé et plus rien n’était identique.
J’ai juste eu le temps de faire une petite photo, histoire de garder une documentation.

La fleur s’est fanée sans que je puisse la remettre dans les conditions d’origine : Fin de l’acte I

Pour me donner un peu de courage, j’ai été à la bibliothèque afin de voir comment les autres peintres avaient pu réussir cette diablerie.

Faire des natures mortes en intérieur évite les modifications de lumière, c’est le cas de nombreux tableaux ou on peut voir des pivoines. J’imagine les problèmes pour éclairer une pièce en lumière artificielle il y a 200 ans et plus.

Parfois l’utilisation du crayon de couleur permettait de renforcer des petits détails.

J’ai repris mon dessin avec de l’aquarelle en appuyant légèrement le crayon de couleur pour les ombres colorées, c’est effectivement sécurisant pour faire monter les tons.

Quand le crayon ne suffisait plus, j’ai rehaussé une dernière fois avec l’aquarelle.

Aquarelle de Pivoine
Aquarelle de Pivoine