Il faut dire qu’il n’y a plus beaucoup d’eau et que le coin grouille de monde.
Chacun fait comme il peut mais certains ne sont pas très discrets comme ces petits gastéropodes qui ont l’estomac dans les talons et se mettent à tracer un labyrinthe de sable afin de me perdre.
Tout le monde sait que quand on est perdu dans un labyrinthe, il faut choisir une règle (exemple : toujours à droite) ce qui permet de sortir en courant et sans se prendre la tête.
Bien entendu il ne faut pas que le plan soit changé en cours de route, sinon cela ne marche plus. A noter que dans ce cas un fil n’est pas plus utile.
Je n’ai pas rencontré de méduses, mais une anémone de mer qui marchait sur la tête.
C’est une grande plante qui pousse « spontanément » dans mon jardin et que je n’arrivais pas à identifier.
Au départ ses feuilles m’ont fait penser à un Datura, mais rapidement les petites fleurs en grappe m’ont orienté vers une autre piste.
J’ai alors utilisé un moteur de recherche d’images avec quelques caractéristiques évidentes :
Ovaire supère (les pétales sont clairement en dessous de l’ovaire)
Petites fleurs blanches en grappe
Feuilles lancéolées
Et j’ai trouvé le « Phytolacca americana » ou Raisin d’Amérique, c’est là que j’ai compris que cela correspondait à un reportage que j’avais vu à la télé sur cette plante invasive.
Vu que les graines sont petites, il est facile pour les oiseaux de les déplacer, pourtant cette plante devient vite grande, ses feuilles « ovales lancéolées » couvrent bien le terrain, ne laissant aucune chance a des plantes plus lentes.
A priori les feuilles peuvent se consommer cuites (je n’essayerais pas) et les baies peuvent servir de teinture.
Je l’ai pris en photo pour le souvenir car je ne compte attendre de voir tomber les graines sur le sol, il sera sans doute trop tard.
Ce bouquet d’Edelweiss m’a tout de suite plu, au point d’en faire une petite peinture (acrylique et crayon gras).
J’avais déjà dessiné quelques Astéracées et logiquement je devais classer ensuite l’Edelweiss avec les marguerites.
Les marguerites et les tournesols sont composés de minuscules fleurs collées les unes aux autres, avec sur le pourtour des fleurs en languette que nous prenons pour des pétales.
Hors chez l’Edelweiss le principe est récursif il se produit deux fois : Sur deux niveaux.
Les niveaux se ramassent les uns sur les autres sur quelques millimètres de hauteur, un vrai travail d’orfèvrerie.
Des bractées qui ressemblent à des pétales viennent compléter le tableau pour nous donner cet aspect étoilé.
Astéracée radiée ou tubulaire ?
Les minuscules fleurs de l’Edelweiss sont tubulaires, il n’y a donc pas de fleurs en languette sur le pourtour, ce sont les bractées (qui ne sont pas des fleurs) qui forment les rayons.
Nous sommes donc plus près de l’artichaut (tubulaire) que de la marguerite (radiée).
Mon petit journal graphique
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