Archives de catégorie : Photos

Epipactis, une superbe orchidée sauvage

Je ne pensais pas voir une orchidée sauvage en cette saison avec une floraison si parfaite.

La présence de guêpes sur l’Epipactis à large feuilles indique que le nectar est juste à point. Cette orchidée fait environ 80cm de haut et produit des petites fleurs qui ressemblent (en miniature) à celles d’un Cymbidium.

Les feuilles ont une forme de lance et sont relativement larges pour une orchidée. La plante porte sur la même hampe des boutons, des fleurs et des gousses de forme ovale.

Guêpe sur l'orchidéeEpictatis à large feuilles

Plantes carnivores piégées

Je ne vais pas faire de mauvais jeu de mot entre les plantes et mon petit carnivore qui vient toujours dormir sur ma vanille quand je ne suis pas là.

J’ai un pot de Nepenthes qui est suspendu juste en face (le chat ne saute pas encore sur les pots suspendus).

Le Nepenthes a commencé sa production de pièges.

Urne de Nepenthes
Urne de Nepenthes

A priori ce n’est pas si courant de voir le bout des feuilles se gonfler dans un milieu artificiel, la présence de l’aquarium et des vaporisations régulières doit aider à maintenir une hygrométrie suffisante.

Pour le moment il ne se sont pas ouverts, mais à la vitesse ou c’est parti, d’ici une semaine je devrais avoir de beaux attrape-mouches.

Cette plante est dite « plante carnivore » car elle comporte des éléments digestifs dans le fond du tube.

 

Le rouge indique bien le danger, mais qui sait si ces insectes connaissent le code couleur international ?

Quand un petit visiteur se présente au bord du tube, il est attiré par le nectar et se retrouve englué dans une sorte de cire qui ne lui laisse que le choix de glisser vers le bas de l’urne.

Ouverture du piége
Ouverture du piége

Si de petits insectes se retrouvent piégés dans cette urne, cela ne va pas calmer mon chat.

Les jardins du Luxembourg

Oui « Les jardins du Luxembourg » car ce Château et le bâtiment à coté sont la banque et la caisse d’épargne du Luxembourg.

Au milieu, un gouffre de verdure appelé « Grund » où circule une petite rivière l’Alzette où j’ai pris en photo quelques massettes et les « Casemattes du Bock ».

Vu l’érosion de la roche, la rivière a eu une histoire assez perturbée, mais c’est cela qui a donné un si beau relief à ce petit canyon.

J’ai eu dans le cadre de mon appareil un merle qui avait attrapé un lézard des murailles, mais il ne faut pas trop en demander à mon téléphone :

  • la macro oui
  • le téléobjectif on oublie

Ce n’est pas grave, il faudra juste faire preuve d’imagination…

Jardins LuxembourgCasemates BockMassettes

merle
merle

Ophrys-apifera

J’ai bravé la pluie avec mon portable pour prendre en photo cette orchidée sauvage.

Un Ophrys apifera (Ophrys abeille). Les orchidacées sont de nature a accumuler les ressemblances avec les insectes, celle-ci en est un bon exemple.

C’est un leurre à abeilles qui a un mimétisme remarquable et un arsenal odorant très au point.

Le but est que l’abeille cherche à s’accoupler avec la fleur, mais il y a plusieurs plans :

  • Plan A : L’abeille va se frotter aux deux pollinies (petite sacs jaunes sur la photo). Au pire elle s’en poudrera le dessus de la tête et va embarquer ce matériel génétique sur une autre fleur.
  • Plan B : Les deux pollinies se collent sur la tête de l’abeille. L’insecte ne va pas se débarrasser de ces cornes de sitôt. Elle va les emmener et faire un tour dans la prairie, qui sait si elle ne rencontreront pas une autre Ophris apifera?
  • Plan C : Les Pollinies se recourbent parfois en fin de saison et rentrent en contact avec le stigmate, c’est une autofécondation.

ophrys autofecondation

La fleur fécondée de façon A,B ou C va donner une gousse qui va se fendre en séchant et semer au vent de très nombreuses graines presque invisibles.

Il faudra énormément de chance pour qu’une de ces graines rencontre le filament d’un champignon. Celui-ci va percer la graine et l’irriguer régulièrement de substances nutritives.

Dans le cas du plan C (l’autofécondation) il y a une forte probabilité pour que la plante se trouve seule au milieu d’une prairie. En s’autofécondant l’ophrys augmente les probabilités de mutations génétiques et donc de trouver une solution technologique au problème extérieur.

Si vous souhaitez poursuivre cette lecture par un texte bien documenté, je vous conseille celui-ci :

http://nicolas.helitas.pagesperso-orange.fr/la_famille_des_orchidees.htm