Voici un autre coup de cœur lors de ma visite des Serres d’Auteuil, cette Aristolochia Littoralis est une très belle liane qui pousse originairement en Amérique centrale sous la protection des arbres (ce qui est le cas dans cette serre).
Elle serait toxique, mais bon je ne vois pas qui va aller goûter tout les végétaux qu’il trouve sur son chemin 😉
Pour revenir à un article précédent sur le kiwi, j’ai arrêté de prendre en photo la progression des petits œufs, vu que cela ne bouge plus beaucoup (mais si il y a du nouveau, je placerais de nouvelles photos).
Voici donc un truc plus amusant, qui ressemble à une mue et qui se déroule cette fois sur une feuille de framboisier.
Voici la photo de départ, qui est franchement pas ragoutante, surtout quand on ramasse les framboises.
Parfois la partie gélatineuse se lève en colonne, cramponnée à la feuille avec une sorte de ventouse à crochés.
Avec le temps, la larve devient plus rouge et prend des tâches, ce qui est déjà plus intéressant.
On verra bien ce que cela va donner, en attendant je retourne à ma peinture.
Et bien oui, j’ai reposté une news sans attendre la fin de l’éclosion des oeufs de mon Kiwi (pas l’animal, mais l’actinidia).
Il en faut pour tout le monde et l’éclosion peut prendre un certain temps, donc action…
Passons donc à une autre plante, à bulbe cette fois : Un ail gigantesque dont l’explosion florale à retenue l’attention de cette grosse abeille noire (coutumière de mon jardin).
A la manière de Namélie, on peut écrire des choses sombres sans pour autant avoir le bourdon, je trouve cette grosse abeille très sympathique.
Ce Xylocope pond normalement dans le bois, ce n’est donc pas lui qui a déposé ses œufs sur le kiwi. Comme l’a noté Claire, ce serait plutôt un papillon.
Mon kiwi a été colonisé par des petits œufs verts, pour le moment je ne peux pas vous en dire plus, mais je mène l’enquête…
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Une journée plus tard, la ponte devient plus noire. C’est en dessous de la feuille de l’actinidia que les œufs sont accrochés (histoire de pouvoir résister à une petite pluie).
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Samedi 4 juin : Après une grosse grêle, les feuilles de l’actinidia pendent, mais les œufs ont tenu bon. La couleur des œufs n’est plus homogène depuis quelques jours, j’ai l’impression qu’il y a un espace entre la surface et le petit être noir qui s’y trouve.
Cela devient très long de poursuivre ce reportage, surtout que je me suis renseigné, il faut parfois plusieurs mois pour certains papillons avant de briser la coque.
Sans rentrer dans une approche scientifique (au minimum il faudrait être présent lors de la ponte), je vais essayer de continuer dans la mesure du possible de continuer à prendre une photo par jour.
Je sens que ce vide dans les coquilles annonce un heureux événement 🙂
Mon petit journal graphique
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