Les 12 et 13 juin 2010 a eu lieu un festival sur les orchidées et l’Art à Urcel.
Les amateurs d’artisanat orienté sur ces orchidacées pouvaient trouver des objets insolites, voire des peintures sur le thème.
Au bout de la visite une église aux arcs gothiques présentait une vaste collection d’orchidées cultivées au couleurs les plus étranges (ici une orchidée noire et verte).
Mais pas que…
En plus de ce festival de végétaux évolués, des guides se proposaient de vous emmener voire des orchidées sauvages.
La visite n’étant pas sur le lieu, il faut se déplacer pour voir ces stars sur leur biotope.
On découvre alors sur le chemin de randonnée un nombre de variétés sauvages impensable.
Bien entendu les périodes de floraisons ne sont pas toutes accordées, mais les nombreux pieds sont à chaque fois source d’étonnement et de commentaires.
Pour les spécialistes, vous pourrez juger sur cette photo de la densité des orchis au mètre carré.
Les photos en macro seront détaillées dans d’autres articles afin de préciser les noms de chacune.
Ce patrimoine présent dans le département de l’Aisne est entretenu par un savant mélange d’interventions humaines (éclaircissement de la forêt) et de la nature qui apporte ses surprises.
Pour ne pas vous laisser sur cette vue d’ensemble, voici une dernière photo pour la route.
Je pense qu’il s’agit d’un Orchis Verdâtre, mais restons prudent (je n’avais pas de carnet pour noter les noms latins énumérés par le guide et les habitués de ce style de safari photo).
Je ne résiste pas à vous faire partager cette photo.
Cette fougère incroyable est actuellement visible dans les grandes serres du jardin des plantes.
Pour le moment je n’ai pas son nom, mais sa détermination ne doit pas être bien difficile avec une telle couleur pour une fougère.
C’est toujours étonnant cette faculté des plantes à passer du rouge au vert ou du vert au rouge quand on sait a quel point ces deux couleurs sont si éloignées en peinture.
La découverte du jardin des plantes ne s’arrête pas à ce cryptogame, bien d’autres végétaux étaient représentés dans cette espace de verdure en plein Paris.
A l’instar du Louvre, une journée ne suffit pas pour parcourir l’ensemble des galeries, si l’on souhaite faire le tour de chacun des espaces.
J’ai mis environ 2 ans avant de pouvoir prendre en photo une fleur de la famille des Brassicacées (Crucifères), entre les choux qui ne fleurissent pas (dans le jardin) et les fleurs sauvages qui ont une période de floraison courte, cette famille résistait à la prise de vue.
Il faut dire que le chou brocolis ne mettait pas vraiment en évidence les fleurs sans un bon objectif macro.
C’est l’Alliaire officinale qui me permet donc d’ouvrir cette nouvelle famille importante dans l’approche de mon site : elle a 4 pétales.
Une fois la photo prise, j’ai démarré mon aquarelle devant l’écran de l’ordinateur. Après une première approche qui vise à rendre la réalité, j’ai repris les couleurs en exagérant certains tons afin de rajouter un peu d’émotion dans cette capture rapide (sans dénaturer toutefois l’esprit de la plante).
La rhubarbe derrière le dessin ne fait pas partie de la famille des Brassicacées, mais des Polygonacées elle fera sans doute l’objet d’une prochaine aquarelle (ou de confitures*). *Chez la rhubarbe, les feuilles sont toxiques, mais les bâtons sont consommables.
Mon petit journal graphique
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