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Carpobrotus en fleurs

C’est la plante qui tapisse généralement la dune juste avant la plage. Elle n’a pas toujours été là en France, mais comme elle stabilise bien le sol et qu’elle se bouture très facilement, elle a été utilisée au départ pour bloquer le relief sablonneux. Une fois son tapis végétal déployé les autres plantes plus fragiles ne poussent plus. Sa présence est un indicateur de climat où les températures négatives sont rares.

Ses feuilles grasses de section triangulaire font penser à des griffes, on évite généralement de marcher dessus en pensant aux serpents et autres petites bêtes piquantes qui pourraient s’y loger.

Du vert olive, le végétal passe à des couleurs plus chaudes en se dégradant, ces couleurs se marient à la perfection dans un paysage maritime au soleil couchant.

Si l’on y regarde de près, ses inflorescences en capitules radiées roses (parfois jaunes) sont constitués d’une multitude de petites fleurs. La fermeture de cette étoile colorée se produit assez tôt dans l’après-midi.

Le fruit jaune du Carpobrotus est salé, il semble peu engageant mais comestible, au moins chez le Carpobrotus edulis. Les lapins qui les consomment en assurent également la dissémination.

Membre de la famille des Aizoacées (Aizoaceae). De Carpobrotus on lui préfère le nom plus simple de « Griffe de sorcière » qui a le mérite de bien faciliter sa reconnaissance.

Au bord de la plage, une Cordyline australis

De temps en temps il faut céder au plaisir du cliché avec cette belle plage du bout du monde, sa mer bleue et ses palmiers.

Après la baignade, il est temps de s’intéresser justement à ces palmiers qui n’en sont pas vraiment vu qu’ils appartiennent à la famille des Agavaceae (Agavacées). Découverts en 1769 lors du premier voyage de l’Endeavour (James Cook dans le Pacifique), il faut aller en Nouvelle-Zélande pour y trouver l’origine connue de cette Cordyline australis.

Cette arbre des contrées lointaines peut être acclimaté en France, comme sur cette côte bretonne de Plestin-lès-Grèves où a été prise cette photo. Grâce à la mer, le froid est modéré en hiver ce qui permet de profiter de cet environnement naturel très sympathique.

Son long feuillage est relativement souple, les variantes de couleurs et les stries linéaires permettent des jeux graphiques que savent exploiter les fleuristes en bouquets ou compositions exotiques.

Des fleurs parfumées à 6 tépales courbes laissent place à des baies blanches, portées en grappes qui seront disputées pas les oiseaux.

Baies de Cordyline australis
Baies de Cordyline australis

Bienvenue chez Vanda

En sortant le Vanda dehors pour faire la photo au soleil, j’ai déclenché la curiosité d’un Syrphe qui est venu faire un vol stationnaire en face du labelle de l’orchidée. 

Le Syrphe tient plus de l’hélicoptère, là ou une mouche de maison se rapprocherait d’un avion (toujours en mouvement).

La phase d’observation s’accompagne de petits changements de position : Allo la tour de contrôle ? Demande autorisation d’atterrir sur la piste n°1.

Syrphe et Vanda
Syrphe et Vanda

A qui appartient ce nid ?

Il y a des jours ou la nature compose des contrastes étonnants, que l’homme aurait bien du mal à reproduire.

Avec cette dominante de vert ponctué de cette tonique chaude on ne voit que lui sur cette mare.

De plus, l’animal semble doué en poliorcétique en montant cet abri à distance de nombreux prédateurs.

Mais justement, qui a construit ce nid ?

Je n’ai pas la réponse, mais si vous avez des pistes…

Nid au milieu de la mare
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