Dimanche dernier c’était le Festival BD des éclaireuses et éclaireurs à Saint-Gobain, j’y étais invité avec d’autres dessinateurs de la Lanterne à BD.
Je savais qu’en traversant les bois en voiture, il y avait une petite chance de croiser une orchidée sauvage sur la route.
Quand les deux cotés de la route se sont tapissés de ces pointes blanches, j’ai compris que j’étais tombé sur un endroit exceptionnel. La floraison venait de commencer ce qui était le moment parfait pour prendre des photos, il y avait du choix pour les angles de vue !
Une constellation d’orchidées sur environ 500 mètres c’était la première fois que je voyais cela.
A priori le genre était dactylorhiza (Orchis), ensuite il faut se méfier car dans une même colonie il peut y avoir plusieurs espèces comme des dactylorhiza maculata ou dactylorhiza fuchsii ou d’autres croisements subtils. En gros, sans livre de botanique sur place, il faut être expert.
Bon c’est vrai maintenant il y a également l’application Pl@ntNet pour les fanas du mobile.
Pour les autres on regarde les feuilles au raz du sol qui ont généralement des points, c’est bon signe.
Ces particularités lui donnent un avantage sur les herbes hautes quand le talus est entretenu ou dans une pâture.
Une fois la floraison terminée on ne va plus voir grand chose et tout va finir par retourner sous terre pour ressortir à la prochaine saison.
Alors j’ai pris des photos le matin et comme j’avais tout mon matériel, j’en ai profité pour faire une petite aquarelle :
Quitte à me répéter je dois signaler qu’il est inutile de tenter de replanter ces orchidées sauvages. Elle vivent connectées à de longs réseaux d’hyphes : Les champignons leur fournissent une partie de leur alimentation.
On doit les protéger en respectant leur habitat instable à la lisière de la forêt ou dans les pâturages entretenus à la bonne hauteur par les animaux.