C’est à ma grande surprise que le nom de Népenthes est utilisé pour décrire le Pavot dans l’Odyssée. Il est vrai que pour un moustique l’exploration de l’urne du Népenthes se traduit sans doute par une tragédie similaire aux mammifères qui tenteraient de consommer les fruits du pavot.
Je parle du fruit et pas des graines, vu que c’est le fruit du pavot qui « pleure » du latex comme le ferait votre ficus d’appartement, un pissenlit et je ne sais trop quoi d’autre encore 🙂
J’ai donc soulevé une grosse documentation pour constituer ma nouvelle rubrique sur les Papaveracées. Le vrai problème était pour moi de faire une aquarelle à partir d’une plante qui ne garde pas ses pétales longtemps après la coupe, c’est une fleur qui n’a pas sa place chez le fleuriste, sauf de superbes reproductions en tergal.
Pour ma part j’ai préféré un agrandissement d’une photo d’un pavot somnifère comme base, c’est moins agréable, mais bien plus stable.
Je n’ai pas résisté à rechercher ensuite sur le blog d’aquarelles de Claire Felloni une aquarelle sur le pavot, j’ai constaté une fois de plus mon manque de précision dans les détails.
C’est un métier, je dois rester modeste.
Je terminerais sur la description de la couleur du pavot somnifère, dans certains livres il est blanc, dans d’autres il est lilas. Je ne trancherais pas la question, il y a sans doute des variations.
Et bien ce ne sont pas les vacances pour tout le monde ! !!!! Et je ne connaissais que les pavots rouges !