Cette aquarelle de Pivoine (Paéoniacées) a une petite histoire.
Je l’ai démarrée dans le jardin, croyant pouvoir terminer la mise en couleur dans la journée.
Comme je l’ai dit sur le blog de Kenza (Thé au Jasmin), j’ai sous-estimé la difficulté liée aux transparences et ombres propres de cette fleur.
La forme forme d’une pivoine ne se lit que grâce aux lumières.
Très rapidement, le soleil a bougé et plus rien n’était identique.
J’ai juste eu le temps de faire une petite photo, histoire de garder une documentation.
La fleur s’est fanée sans que je puisse la remettre dans les conditions d’origine : Fin de l’acte I
Pour me donner un peu de courage, j’ai été à la bibliothèque afin de voir comment les autres peintres avaient pu réussir cette diablerie.
Faire des natures mortes en intérieur évite les modifications de lumière, c’est le cas de nombreux tableaux ou on peut voir des pivoines. J’imagine les problèmes pour éclairer une pièce en lumière artificielle il y a 200 ans et plus.
Parfois l’utilisation du crayon de couleur permettait de renforcer des petits détails.
J’ai repris mon dessin avec de l’aquarelle en appuyant légèrement le crayon de couleur pour les ombres colorées, c’est effectivement sécurisant pour faire monter les tons.
Quand le crayon ne suffisait plus, j’ai rehaussé une dernière fois avec l’aquarelle.
bonjour je suis en pause mais aujourd’hui un peu de temps pour répondre aux commentaires
merci pour ton com sur mon articles des molènes qui m’a demandé du temps
je ne me suis jamais essayé à la peinture mais j’aimerais bien j’ai déjà les toiles, des pinceaux, de la peinture y a plus qu’à
bon dimanche Cathline
Bonjour Cathline,
Oui, j’ai bien vu que ton article sur les Molènes était du solide, cela prend du temps pour faire un article bien détaillé et sans erreurs.
En ce qui me concerne, je consolide actuellement mon site Espace graphique, je préfère pour le moment en améliorer la qualité que de continuer à greffer des pages.
Pour cette raison la rubrique sur les Paeoniacées va attendre un petit peu.
Je l’aime bien ta pivoine! Le crayon de couleur sur un fond aquarellé je trouve que ça rend très bien sur le sujet végétal et j’ai déjà pratiqué ça pour l’illustration parce qu’on rentre moins dans le détail et que les dégradés obtenus sont tout de suite assez doux!
Bonjour Claire,
J’ai pensé a toi en me documentant car c’est avec les vélins de Pierre-Joseph Redouté que je me suis donné le courage de peindre cette pivoine.
Il utilisait en effet des hachures au crayon, afin d’obtenir des dégradés doux. Comme tu l’as signalée avec ton Orchis singe la peinture sur vélin ne boit pas, c’est un support qui demande une grande rigueur.
En ce qui me concerne, le crayon de couleur m’a permis de tâtonner afin de retrouver les ombres que j’avais perdu lors du dessin.
Je viens de découvrir ton blog et ton site, et je suis bluffé par ton talent, très beau style, très élégant!
Bonjour Riri cuisine,
J’ai également trouvé ton blog très intéressant et notamment cette planche sur les fruits du monde.
Parfois on se trouve face à un fruit et on ne sait pas ce que c’est. Maintenant je sais ou je dois me rendre pour le reconnaitre.