Lors d’un précédent post, j’avais démarré la planche du vol de la fougère. A présent, je termine les cases du bas en saupoudrant d’effets atmosphériques pour casser un tracé un peu trop rude à mon goût.
Le rayon de soleil rase la surface du sol et réchauffe la brume du marais.
Je reprendrais certainement cet effet sur la première planche afin d’uniformiser l’ensemble.
Cette scène de combat improbable bascule dans le fabuleux, mais j’ai quand même essayé de donner un peu de réalisme dans les mouvements de ma fougère de compétition.
Voici la planche en entier (cliquez pour voir en grand) :
C’est très réussi !
Mais je me demande si ta « ligne claire » aiguisée de « dessinateur botanique » ne mériterait pas d’être valorisé par une colorisation tout aussi tranchante ! Par exemple par de simple aplats de couleurs douces, façon « T….. ».
Bonjour Thierry,
Il me semble que le dessinateur du célèbre reporter utilisait la gouache et déjà cela, c’était un beau morceau de bravoure.
Un aplat à la gouache demande de savoir maîtriser l’émulsion de manière parfaite, je me rappelle qu’il était nécessaire d’avoir des petites bulles avant de poser la couleur.
A l’acrylique la couleur est plus homogène, par contre il y a un peu plus de matière.
A la palette graphique, l’aplat est parfait. Néanmoins je ne souhaite pas avoir un aspect « image de synthèse » trop marqué, c’est un choix purement personnel.